La FOSSFA, ou Free Software and Open Source Foundation for Africa, vient officiellement de voir le jour. Cette fondation a pour objet de promouvoir l'utilisation du logiciel libre en Afrique, mais aussi d'encourager les développements de solutions informatiques sur le continent. Les fondateurs de l'organisation entendent servir de plate-forme d'échange et de coordination entre développeurs du continent africain. Selon eux, le logiciel libre est une opportunité de développement de l'industrie du logiciel locale ainsi qu'une source d'économies conséquente pour le continent. A court terme, la FOSSFA s'est fixé pour objectif de stimuler l'adoption du logiciel libre par les gouvernements, le secteur de la santé et celui de l'éducation.
Lors du lancement officiel de la FOSSFA, à Genève le 21 février dernier, le Kenya, l'Ouganda, le Ghana et l'Afrique du Sud ont montré un intérêt tout particulier pour la démarche.
En avance sur le mouvement, le gouvernement sud-africain prévoit d'adopter rapidement une directive sur le recours au logiciel libre : à court terme, il s'agit pour le pays de développer son usage de ce type de logiciel pour ne plus recourir qu'à lui à long terme.