Plusieurs opérateurs et fabricants de PC portables et de chipsets ont décidé de s'unir, à l'initiative de la GSMA (GSM Association) pour favoriser le développement de l'accès à Internet par la téléphonie 3G depuis un PC. Parmi les participants, on trouve 3Group, Asus, Dell, Ericsson, Lenovo, LG, Microsoft, Orange, Qualcomm, Telefónica Europe, Telecom Italia, TeliaSonera, T-Mobile, Toshiba et Vodafone. Ensemble, ils créent la marque Mobile Broadband qui, apposée sur un laptop, signalera que celui-ci est capable d'une telle connexion Internet en 3G. La machine devra intégrer une carte adaptée avec un débit minimum théorique de 3,6 Mbps et un débit réel d'au moins 1 Mbps. Le but de cette initiative est d'abord, selon les membres, de faciliter pour les consommateurs, l'achat d'ordinateurs qui supportent nativement la 3G. « Bluetooth, Wi-Fi, tout le monde avait une marque sauf le haut débit mobile », constate Ton Brand, à la tête de la GSMA. Eva Sparr, directrice marketing de l'unité haut débit mobile chez Ericsson ajoute quant à elle qu'un de ses clients avait insisté, à l'occasion d'une conférence, sur les efforts faits par l'industrie des télécoms pour compliquer les choses : « Nous parlons de 3G, de Turbo 3G, de HSDPA et WCDMA, et cela perturbe les clients », regrette-t-elle. Une tentative pour concurrencer les hotspots Wi-Fi [[page]]Autre objectif de Mobile Broadband, tenter de concurrencer les hotspots Wi-Fi. Reste que l'avantage de ces derniers réside, la plupart du temps, dans leur gratuité ou leur faible coût de connexion. « Un roaming international moins cher est essentiel, ajoute ainsi Christian Salbaing, directeur de 3 Group en Europe. Sinon, la 3G sur PC ne décollera jamais. » Il ajoute que le tarif proposé par l'Union Européenne, selon lui de 1 euro par Mo en gros (ce que les opérateurs paient entre eux) reste trop élevé. « Il faudrait fixer un prix aux alentours de 0,25 euro, voire plus bas car le coût réel, lui, est bien plus bas. »