Non c'est non, voilà le message de Capgemini. La SSII française est prête à tout pour évincer les prétendants qui pourraient la courtiser (comme les indiens Wipro ou Reliance). Capgemini entend préserver son indépendance. D'après Les Echos, Capgemini demandera à ses actionnaires l'autorisation de mettre en place une « pilule empoisonnée », histoire de dégoûter d'éventuelles OPA hostiles. La SSII proposera à la prochaine assemblée générale (le 17 avril) d'adopter une « résolution autorisant le conseil d'administration à émettre des bons de souscription d'actions gratuits en cas d'offre publique hostile ». Le but de cette opération : augmenter le capital de la société, et la rendre ainsi inaccessible aux prétentions des acquéreurs. La mariée n'est pas près de dire oui.