L'année 2017 a été mouvementée pour Micropole. Au cours du deuxième semestre, l'ESN a désinvesti sur certaines de ses activités et revendus des actifs. Résultat, son chiffre d'affaires sur 12 mois a stagné à 114 M€. Il faut dire qu'entre la cession de son agence de Toulouse, l'arrêt de son développement commercial en PACA, la revente de ses parts dans la société Belge WeQan et le recentrage de son activité de revente de licences sur la France, la société s'est passé de 2,7 M€ de revenus.

Pour contrebalancer cette « perte », l'ESN a pu compter sur le dynamisme de ses pôles Data Gouvernance et Transformation Digitale. L'agence Wide, qui en fait partie, a vu ses facturations progresser de 6,9%. Quant à l'activité Pilotage de la Performance, elle est restée stable malgré la diminution volontaire de l'activité du groupe sur les projets de BI.

Les revenus en baisse de 1,6% en France

Par ailleurs, Micropole peut compter sur la progression de ses activités hors de France. Ses revenus se sont appréciés de 32% en Belgique, de 2,7% en Suisse et de 12% en Chine. Dans l'Hexagone, le chiffre d'affaires global s'est replié de 1,6%, du fait, en partie, des modifications de périmètres à Toulouse et en PACA. En revanche, les zones régionales où la société de services reste active ont généré un chiffre d'affaires cumulé en hausse de 8%.

Les résultats définitifs que Micropole va publier prochainement devraient faire apparaître une rentabilité opérationnelle en progression. Et les actions menées pour recentrer et réorganiser l'entreprise devraient avoir un impact significatif sur sa croissance et ses marges en 2018. Le groupe devrait par ailleurs mettre à profit l'exercice en cours pour relancer sa politique de croissance externe en Suisse et au Benelux.