Proposant depuis 5 ans un service de comparaison des clouds - et depuis 2016 dans la mesure de la qualité de ce type d'offres - la start-up française Cloudscreener a étendu son activité au conseil pour mieux se développer. « Quand on a créé la société, on n'était pas dans l'optique de faire du conseil aux entreprises mais uniquement proposer des outils », nous a indiqué Anthony Sollinger, cofondateur et CEO de Cloudscreener. « On est arrivé à lancer une offre de conseil en recrutant 5 consultants dédiés, déployés chez les clients ».

Loin d'être seul sur le marché du conseil cloud (Capgemini, Atos, Devoteam...), Cloudscreener mise sur quelques atouts pour faire la différence. « Nous avons mis en place une méthodologie éprouvée conçue avec l'Inria sur les différents clouds », poursuit Anthony Sollinger. « On est capable de lancer des tests de performance sur les machines, de regarder le comportement des serveurs virtuels, la vitesse processeur, la RAM, de lancer plusieurs tests et de les suivre dans le temps ». Parmi les premiers clients de l'offre conseil de Cloudscreener, on recense par exemple LVMH « pour y voir plus clair dans leur cloud privé, analyser les résultats et la conformité de ce qui est livré par leurs fournisseurs afin d'avoir une meilleure compréhension des opérations internes et réaliser les opérations correctrices nécessaires », indique Anthony Sollinger. Parmi les clients historiques de l'offre cloud, on trouve également la DINSIC qui fait tourner les benchmarks de Cloudscreener sur leur infrastructure de cloud public basée sur Cloudwatt afin de vérifier que les engagements pris en termes de qualité de service par le fournisseur sont conformes et tenus.

Déjà 12 clients pour des missions de conseil cloud

« On vient avec de l'expertise basée sur des profils de consultants ayant un bagage technique et la capacité d'aller chez le client. Ce sont plutôt des juniors avec 3 ans d'expérience », précise Anthony Sollinger. L'objectif visé par Cloudscreener est de faire de son activité conseil l'un des piliers de son activité. Alors qu'elle a représenté l'an dernier le quart de son business, elle devrait peser 40% des revenus de la société d'ici la fin de l'année. Les recrutements ont suivi et continueront en 2019 avec un accroissement prévisionnel des équipes de 50%, portant les effectifs globaux à un peu plus d'une quinzaine. « L'idée c'est de faire du chiffre d'affaires récurrent avec le conseil », prévoit Antony Sollinger. Cela semble bien parti : sur les 60 clients actuels (Docapost, GRDF, Unibail...), 12 ont amorcé ou déjà effectué des missions de conseil cloud avec la start-up française.