Proposé depuis fin octobre à un nombre restreint d’utilisateurs de Microsoft 365, Microsoft fait évoluer Copilot avec Researcher with Computer Use. Cette extension introduit une « bulle virtuelle sécurisée » intégrant un navigateur, un terminal et une interface texte, permettant à l’IA d’effectuer des recherches plus poussées et d’accéder à des contenus protégés, sans compromettre la sécurité du système principal.

Un meilleur contrôle des actions de l'IA

La solution s’appuie sur Windows Sandbox, présente depuis Windows 10 Pro. Ce bac à sable crée une instance virtuelle de Windows totalement séparée du poste principal : les actions réalisées y sont sans risque et effacées dès la fermeture. Le fournisseur exploite cet outil, conçu à l’origine pour tester des fichiers ou sites non fiables, afin d'offrir à Copilot la possibilité d’exécuter du code, de naviguer sur le web ou d’analyser des documents dans un cadre contrôlé.

L'agent met l’accent sur la transparence. L’utilisateur peut suivre visuellement les opérations menées par Copilot à travers des captures d’écran du bac à sable et intervenir à tout moment. En cas d’accès nécessitant une authentification, l’IA rend la main pour garantir la saisie des identifiants via une connexion sécurisée de partage d’écran. L’accès à des données internes ou sensibles reste désactivé par défaut, mais les administrateurs peuvent ajuster les paramètres et définir les sources autorisées. « L’utilisateur voit en permanence les actions effectuées par Researcher et doit donner son accord explicite avant toute opération », précise Microsoft.

Des performances améliorées

Sur le benchmark BrowseComp, mesurant la performance d’agents IA sur des tâches de navigation complexes, Researcher with Computer Use affiche 44 % de résultats supérieurs à la version précédente. Ce déploiement s’inscrit dans le prolongement des évolutions récentes de Copilot, parmi lesquelles une mémoire à long terme et une intégration étendue avec les services Microsoft.