Rien ne va plus au board de LogicaCMG. Après l'annonce, fin mai, du départ de Martin Read, directeur général du groupe anglo-néerlandais, suite à des résultats décevants au Royaume-Uni, - avec des ventes en baisse de 4,1%- , Didier Herrmann, ex président de la SSII française Unilog, et membre du conseil d'administration de LogicaCMG, a également été prié de remettre sa démission. Celle-ci devrait prendre effet de façon immédiate, a indiqué le groupe aujourd'hui dans un communiqué, précisant par ailleurs, qu'Aydin Azemour, Patrick Guimbal et Torsten Strass continueront à « assumer leurs responsabilités opérationnelles respectivement en France et en Allemagne. » Une carrière de plus de 30 ans chez Unilog En guise d'explication, le groupe se contente simplement d'insister sur « le rôle important tenu par Didier Herrmann dans l'intégration d'Unilog et sur les10 M£ d'économies générés en 2006 », et le remercie pour « sa contribution dans l'entreprise. » La rédaction du Mondeinformatique.fr ne dispose pas d'éléments supplémentaires, la direction d'Unilog Groupe LogicaCMG n'ayant pas donné suite à sa demande. Agé de 56 ans, Didier Herrmann a mené l'essentiel de sa carrière chez Unilog qu'il a intégrée en 1972. Dès 1978, il prend des responsabilités managériales qui le mèneront en 1992 à la direction d'une business unit de 500 personnes spécialisée dans les grands systèmes et la micro-informatique. En 1992, ayant rejoint le directoire d'Unilog, il sera à l'initiative de la création des premières offres packagées qui représentent depuis 2004 deux tiers du CA, avant d'être nommé à la tête d'Unilog Régions. Anciennement à la tête des activités internationales, instigateur du renforcement d'Unilog en Allemagne et de l'implantation de la SSII au Royaume-Uni en 2001, il est nommé vice-président d'Unilog en juin 2005 puis président du directoire d'Unilog, avant de devenir membre du conseil d'administration de LogicaCMG et vice-président en charge de la France, de l'Allemagne et de la Suisse.