Alors que Microsoft célèbre les 40 ans de Windows, l’éditeur semble aujourd’hui embourbé dans une stratégie confuse. Le cloud OS Windows 11 peine toujours à convaincre, Windows 10 fait de la résistance, pendant que la version Arm de Windows 11 rame toujours autant, malgré les efforts répétés de Qualcomm. Et déjà, Windows 12 Copilot+ se profile comme un désastre annoncé, avec des capacités GenAI profondément intégrées à cet OS agentique. A défaut de stabilité et de fiabilité, Microsoft s’engage désormais dans une course effrénée à l’IA. Comme l’a expliqué sur X Pavan Davuluri, président de Microsoft Windows & Devices, lors du dernier Ignite : « Windows évolue vers un système d’exploitation agentique, connectant les terminaux, le cloud et l’IA pour libérer une productivité intelligente et sécuriser le travail partout. »
Une déclaration qui a déclenché un tollé en ligne, de nombreux utilisateurs s’indignant sur X : « Arrêtez ces absurdités, personne ne veut ça. » « Les gens ont besoin d’un système d’exploitation stable, pas d’une plateforme publicitaire intrusive. » « Offrez-nous un OS robuste, prévisible et sans bogues ! » Si les réactions sont virulentes, elles ne sont guère surprenantes. Microsoft donne depuis plusieurs années l’impression d’être déconnecté de ses utilisateurs : compte Microsoft désormais obligatoire au démarrage, télémétrie omniprésente, OneDrive et Copilot imposés... Et pour couronner le tout, ce futur OS « agentique » exigera un PC surpuissant, doté d’un NPU musclé pour soutenir ses fonctions IA omniprésentes. Au final, cette politique déconnectée du terrain pourrait bien profiter aux éternels outsiders : MacOS et Linux, qui apparaissent plus que jamais comme les véritables gagnants de cette fuite en avant.