Récemment des pannes majeures ont frappé les principaux fournisseurs cloud, perturbant des services utilisés par des millions d’utilisateurs dans le monde. Amazon Web Services et Microsoft Azure ont été concernés, entraînant l’indisponibilité de centaines d’applications et services emblématiques, de ChatGPT à Disney+, en passant par Snapchat, Starbucks ou Capital One. Cloudflare a également connu des interruptions, affectant plusieurs services. La question de la continuité d'activité est donc cruciale.

Dans ce contexte, l'éditeur de solutions d'infrastructure as code Firefly introduit Cloud Resilience Posture Management (CRPM), un outil destiné à mesurer la capacité de résilience et la gouvernance attenante. L’objectif : donner aux entreprises la possibilité de relancer leurs applications critiques en cas de problème en les basculant vers une infrastructure prête à prendre le relais instantanément. Cet outil s’appuie sur l'infrastructure as Code (IaaC) et sur des politiques de résilience prédéfinies de l'éditeur.

Une migration très rapide

La solution se sert d'un agent IA de récupération capable de collecter toutes les configurations et dépendances des applications. Elles peuvent être automatiquement redéployées dans une autre région cloud en cas de panne. Concrètement, si les applications critiques d’une entreprise sont hébergées dans les centres de données AWS de Virginie du Nord et que ce site subit une indisponibilité, elles peuvent être rapidement reconstruites dans une autre région non affectée. L’agent prend des instantanés de chaque application et promet de les remettre en ligne avec pratiquement aucune interruption.

Le CRPM inclut également des solutions pour l'évaluation par les entreprises de la « capacité de reprise » de chaque application et services. Elles aident également à identifier les points faibles en matière de résilience, par exemple lorsqu'un service dépend d'une seule région cloud. Lors de la récente panne AWS, Firefly a déclaré que l'un de ses clients du secteur financier, a pu relancer ses applications en 17 minutes, tandis que d’autres entreprises ont dû attendre plusieurs heures.