« Nous assistons à un fort développement de l'adoption du modèle et des services cloud au sein des entreprises et à une explosion des offres proposées par les fournisseurs de services » souligne Ben Pring, vice-président des études au Gartner et d'ajouter « les mentalités ont changé depuis un an avec l'ampleur des déploiements qui portent sur plusieurs milliers de contrats et avec une prise de conscience des décideurs IT considérant ces déploiements comme stratégiques ».

Dans les 5 prochaines années, les entreprises devraient dépenser 112 milliards de dollars, aussi bien sur le SaaS, le PaaS et le IaaS. « Après plusieurs années de gestation, le mode SaaS est au coeur de cloud computing, comme le paiement à l'acte,  la multi-location et l'externalisation des services ». Le responsable de Gartner indique « il y a des éléments macroéconomiques pour expliquer en partie cette évolution. Après avoir traversé des turbulences financières pendant 18 mois, les sociétés ont observé à la loupe leurs dépenses. Une solution informatique qui peut offrir des fonctionnalités à moindre coût et avec plus d'agilité a trouvé un écho favorable ».

Un essor d'abord américain


Sans surprise, les Etats-Unis sont en avance sur cette adoption, en représentant 60% du marché mondial des services cloud en 2009, 58% en 2010 et en 2014, ce taux atteindra 50% avec la montée en puissance d'autres régions du monde.

 

 

Crédit Photo: EMC

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Ainsi, l'Europe de l'Ouest devrait atteindre 23,8% en 2010 et le Japon 10%. Ben Pring indique par ailleurs « nous ne voyons pas dans nos prévisions une accélération des petits pays ou des régions en développement, au point de dépasser les marchés occidentaux ».

En termes d'entreprises, les secteurs de la finance et des industries manufacturières sont les plus grands consommateurs de services cloud. Les activités de communications et High Tech sont appelées à devenir des leviers de croissance forts, tout comme le secteur public qui démontre un grand intérêt pour le potentiel du cloud. Néanmoins, Ben Pring constate que des interrogations constituent des freins, au premier rang desquelles, la sécurité, la disponibilité du service, la maturité et la viabilité du fournisseur.