Du fait de l'essor considérable des capteurs et des appareils en tout genre pour transmettre de l'information numérique, la quantité de données au niveau mondial dépasse déjà largement l'espace de stockage disponible. A tel point que la demande des entreprises en capacité de stockage devrait augmenter de plus de 43% par an entre 2008 et 2013.

Le système de stockage sur disque IBM DS8700 inclut désormais la fonctionnalité System Storage Easy Tier, s'appuiyant sur un logiciel de contrôle du rendement ou sur la technologie de hiérarchisation des données, laquelle permet de déplacer uniquement les data les plus actifs vers les disques SSD plus rapides. Cette solution écarte l'intervention manuelle pour gérer les règles en matière de stockage, comme la diminution du nombre de disques Fiber Channel ou SAS haut de gamme, pour réduire les coûts et dont on limite souvent la charge en vue d'accroître la performance. Cette méthode appelée « short stroking » met en oeuvre de multiples disques durs en confinant l'accès de la tête de lecture / écriture aux seuls secteurs extérieurs des plateaux de manière à accélérer le débit des données. Mais elle laisse une grande partie de la capacité du disque inutilisée. Comparativement, un seul SSD peut produire jusqu'à 16 000 opérations d'entrées/sorties par seconde (I/OPS) contre 200 I/OPS au maximum pour un disque Fiber Channel haut de gamme tournant à 15 000 tours/min.

IBM propose également un périphérique à bande pour stocker des données non structurées selon le processus Long Term File System (rétention à long-terme), lequel utilise le récent lecteur à bande LTO Ultrium Generation 5 offrant jusqu'à 1,5 To de capacité de stockage, ou 3 To avec compression, soit le double de la capacité des disques à bande LTO-4. Les lecteurs à bande LTO-5 permettent aussi le cryptage au niveau matériel et offrent une vitesse d'écriture de 280 Mbits/s, le double des lecteurs LTO-4.

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L'équipementier indique que le procédé, Long Term File System, est adapté au stockage des contenus générés par certaines entreprises, comme l'industrie du divertissement, de la surveillance médicale et numérique.

Des économies sur plusieurs angles

Thought Equity Motion, un producteur de contenu vidéo qui a servi de beta-testeur pour la solution proposée par Big Blue, a pu constater que cette technologie était moins coûteuse pour l'archivage de ses contenus. L'entreprise dit même avoir réalisé des économies à ses clients médias « en assurant la mise à disposition auprès des producteurs et des diffuseurs de leurs informations, des résultats sportifs, des divertissements ou toutes autres créations » déclare Mark Lemmons, CTO de Thought Equity Motion. « Ce type de médias nécessite un important besoin de stockage et nous sommes à la recherche de moyens de conservation des contenus de nos clients en toute sécurité et à un prix abordable. Le service Long Term File System d'BM s'est avéré plus simple et moins coûteux ».

Le géant de l'informatique a également fait savoir qu'elle allait également ajouter une fonction de réplication « many-to-one » à son équipement de déduplication ProtecTIER, qui donnera aux multiples centres de données ou aux bureaux distants, la possibilité de dupliquer les données à sauvegarder dans un espace physique unique. « Grâce à la déduplication des données, ProtecTIER optimise la réduction de la bande passante nécessaire pour transmettre les données d'au moins 95% » souligne IBM qui indique aussi que la dernière version de son logiciel Tivoli Storage Manager peut être utilisée pour collecter, gérer et récupérer les données stockées sur ProtecTIER.

En outre, le constructeur informatique a annoncé la dernière version de son système de stockage XIV, une baie basée sur une architecture de type grid. Enfin, il double la capacité de stockage du réseau physique en proposant des disques SATA 2 To équipés de processeurs de plus faible tension, une manière de réduire aussi, selon le constructeur, la consommation électrique en usage de pointe de près de 59%.