Pour Jollyclick, l’aventure a démarré en 2016 à Mende (Lozère) avec un projet de réseau social pour entrepreneurs, freelances et projets technologiques. En pleine phase de croissance, l’entreprise recherchait des financements pour lancer son site et se renforcer à l’international. Après une première levée de 300 000 euros réalisée en 2017 auprès d’un investisseur privé suédois, la jeune pousse vient d’annoncer la clôture d’un second tour de table de 800 000€. Une opération conduite par de nouveaux entrants, le fonds d’investissement suédois Reykur qui apporte 300 000 € et par Bpifrance avec 270 000 € de contributions. Les fonds restants proviennent de l’Association nationale de recherche et technologie et de la Région Occitanie à travers un programme d'accompagnement à l’international. 

Les capitaux réunis serviront principalement à financer le développement du réseau social Jollyclick en France et à l’international. Ils permettront également à la start-up d’automatiser une partie de la gestion des ressources humaines d’ici 2022 en utilisant des algorithmes de reinforcement learning, couplés à la technologie blockchain.

Mettre en avant compétences, personnalité et projets

Concrètement, chacun peut s’inscrire sur la plate-forme en tant que talent et publier ses projets (idées, missions, startups, associations…). L’objectif est de rendre visible l’ensemble des expertises  et des projets, puis de les mettre en relation via un chatbot. Pour cela, l’IA prend en compte les données de l’utilisateur et oriente ses suggestions de mise en relation en fonction de sa personnalité, ses compétences, son projet, ses besoins, ses objectifs, etc. Linkedin est le principal réseau social professionnel sur le marché et on parle encore de CV, et de lettre de motivation, a souligné Christopher des Fontaines, fondateur et directeur général de l’entreprise dans un communiqué. Jollyclick propose de passer à une nouvelle culture du travail fondée sur ses compétences, sa personnalité, ses vocations et ses projets a t-il expliqué.  

Enfin, une politique de traitement responsable des données personnelles garantit l’anonymat des utilisateurs et protège leur vie privée. L’éditeur a conclu un partenariat de recherche privé avec le label data transparency Visions, une start-up qui redonne le pouvoir aux utilisateurs sur leurs données personnelles et interdit leur utilisation frauduleuse par les entreprises labellisée.