Cette année, pour sa dixième édition, le concours national d'aide à la création d'entreprises technologiques innovantes a récompensé près de 200 projets sur 1 174 dossiers reçus. Sur 175 lauréats, une soixantaine de projets informatique ont été sélectionnés. Dans la catégorie projets en cours de création ou de développement, l'éditeur Lemonway a été retenu pour sa capacité à innover dans la banque 2.0 et le guichet virtuel. Il s'agit en effet de mettre en oeuvre une plateforme mobile de paiement sécurisée multi-banques, destinée aux institutions financières. Une solution construite autour d'une boîte noire de sécurité permettant le cryptage et la compression des flux de données financières échangées directement entre les téléphones mobiles et les systèmes bancaires sécurisés. 230 000 € obtenus grâce aux subventions perçues à l'issue du concours Mais le projet nécessitait un budget important pour que les transactions puissent se faire directement par téléphone, sans passer par les banques. Dans certains pays, en Afrique par exemple, les établissements financiers ne sont pas toujours présents. « L'application nécessitait 230 000 € supplémentaires, que nous avons pu obtenir grâce aux subventions perçues à l'issue du concours », expose Sébastien Burleat, PDG de Lemonway. Désormais, ce programme innovant pourra compter sur les 400 000 euros de subventions offertes dans le cadre du concours. [[page]] Un label précieux pour attirer les investisseurs Le fait d'avoir été sélectionné à l'issue d'une compétition nationale permettra également au jeune entrepreneur d'augmenter ses chances auprès des investisseurs. « La rigueur des critères de sélection et la réputation d'excellence du concours crédibilisent le projet et lui confèrent un label précieux pour la recherche de financements complémentaires », précise le créateur de projet. Laurent Bourmault, concourait, lui, pour la seconde fois dans la catégorie projets en émergence. Cette fois, la récompense tant espérée a été attribuée à ShareNews Services, sa régie publicitaire en ligne à vocation culturelle destinée à valoriser le rôle des entreprises privées dans le financement de la culture. « L'an dernier, le projet avait pourtant retenu l'attention des organisateurs, se souvient-il. Mais il manquait de maturité et exigeait le renforcement des équipes qui travaillaient à son développement. » Cette année, il a su convaincre le jury. Du coup, Laurent Bourmault se prépare à participer de nouveau l'année prochaine, dans la catégorie création et développement. Ce type de concours est un moyen pour lui d'attirer investisseurs et business angels. Une priorité pour tout porteur de projet, selon lui.