Munich a effectivement commencé à migrer ses 14 000 postes de travail sous Linux au mois de septembre dernier, trois ans après avoir lancé son projet LiMux et avec un an de retard. Loin de vouloir renoncer, la ville espère désormais rattraper ce retard en accélérant les déploiements : « nous prévoyons de finaliser la migration d'ici à 2008 et je ne vois aucune raison de ne pas y parvenir », explique Wilhelm Hoegner, DSI de Munich. Dans ce délai de moins d'un an, la ville espère notamment réussir à convaincre certains de ses fournisseurs de lui fournir les connecteurs nécessaires à l'interface entre ses applications et ses postes de travail. SAP a déjà accepté d'intégrer la suite bureautique OpenOffice avec une prochaine version de son progiciel. Du point de vue utilisateur, Christine Strobl, la mairesse de Munich, s'avoue déjà satisfaite du début de la migration : « je ne suis pas une experte en technologie, mais je dois admettre qu'il est extrêmement facile de migrer vers ces nouveaux logiciels. » Le retard enregistré par le projet ne devrait pas entraîner de surcoût . En s'appuyant sur les coûts actuels, Wilhelm Hoegner estime que la migration devrait coûter moins que les 35 ME prévus au budget.