« Nos clients et nos partenaires nous ont fait comprendre que ce contrat était confus et complexe», a déclaré Dai Vu, directeur marketing de la virtualisation chez Microsoft. « C'est pourquoi nous avons décidé de simplifier et d'étendre les droits de ces licences. » Dans le système de tarification actuel, le VECD oblige les clients abonnés au programme d'Assurance Logicielle (Software Assurance, SA) de Microsoft à payer 23 dollars supplémentaires par an pour chaque machine cliente utilisés dans une infrastructure de bureau virtuel (VDI). Microsoft supprimera ce coût supplémentaire au 1er juillet. Cela signifie que les clients utilisant un grand nombre d'ordinateurs de bureau couvert par la Software Assurance n'auront plus besoin de payer la licence supplémentaire Windows lorsqu'ils migreront vers un système virtualisé. Et cela est indépendamment de la technologie de virtualisation choisie, que ce soit celle de Microsoft, de Citrix ou d'un concurrent comme VMware. Les clients qui n'ont pas acheté l' Assurance Logicielle devaient payer 110 dollars par appareil et par an en cas de déploiement sur une solution virtualisée. « Ce tarif, ramené à 100 dollars, ne concerne que les sociétés de petite taille et les ordinateurs utilisés par des contractants plutôt que par des salariés à plein temps, » a expliqué Dai Vu. « Pour les ordinateurs appartenant à l'entreprise, il sera généralement plus avantageux d'opter pour l'Assurance Logicielle que de payer les 100 dollars par unité en vertu du dispositif d'octroi de licences VECD, » a t-il ajouté. Microsoft est également en train de changer le nom de Virtual Enterprise Centralized Desktop (VECD) en Windows Desktop Virtual Access. « L'octroi de licences pour systèmes d'exploitation de bureau et de serveur évolue avec le temps. Historiquement liée au matériel, la virtualisation permet désormais aux bureaux d'offrir de nombreux postes de travail depuis le même serveur, » a fait remarquer Dai Vu. Le nouveau système d'autorisation de Microsoft va permettre aux utilisateurs d'accéder à leur bureau à partir de plusieurs points d'accès différents sans surcoût supplémentaire. [[page]] Bien que la virtualisation n'ait pas encore été adoptée de façon massive, l'arrivée de Windows 7 va amener de nombreux clients à revoir leur infrastructure de bureau et à envisager l'utilisation d'une plate-forme virtuel. Ce mois ci, les éditeurs ont multiplié les annonces pour capitaliser sur Windows 7. Ainsi VMware a, par exemple, a lancé une nouvelle version de son logiciel de virtualisation ThinApp, la présentant comme une alternative à la migration d'anciennes applications Windows 2000/XP vers Windows 7. Conjointement à cette petite réduction du coût de licences, Microsoft s'est associé à Citrix pour offrir une année de virtualisation gratuite aux clients qui abandonneraient VMware. Plus précisément, les clients qui feront défection à VMWare recevront Citrix XenDesktop VDI et Microsoft VDI et pourront mettre cette solution à disposition de 500 utilisateurs sans frais, pendant une année complète. Selon les vendeurs, un autre accord permettra aux clients de Microsoft qui ont acheté des licences d'accès avec l'Assurance Logicielle d'économiser plus de 50% sur un système combiné Microsoft/Citrix. Pour ceux-là, un déploiement virtuel de 250 postes de travail coûtera 7000 dollars, soit 28 dollars par poste. Microsoft et Citrix ont également déclaré qu'ils travaillaient à améliorer l'expérience utilisateur en matière de bureau virtuel, laquelle se fait dans la plupart des cas toujours derrière un ordinateur physique. Citrix, a indiqué que sa technologie HDX (affichage haute définition) sera compatible avec RemoteFX de Microsoft, une technologie d'accélération graphique pour ordinateurs de bureau virtuel acquise en 2008 lors du rachat de Calista Technologies. Citrix a également annoncé son logiciel XenDesktop 4 Feature Pack 1, qui augmente un peu plus encore l'intégration avec les produits Microsoft, y compris App-V, les outils de gestion, de communication et la VoIP. Le nouveau XenDesktop réduit aussi les temps de connexion des bureaux virtuels et de chargement des applications hébergées en achevant le processus d'ouverture de session sans attendre le login complet du profil.