Comme un signe, c'est sous le soleil que commence en ce 1er avril la semaine du développement durable 2009. Une bonne occasion de faire le point sur la place grandissante prise par le green IT dans un secteur des TIC longtemps habitué à l'abondance. 2009 semble avoir été comme un déclic. Après des mois passés à chercher comment rendre l'informatique moins polluante, le processus est bel et bien en marche. La plupart des fournisseurs font en sorte que leurs équipements éliminent les produits chimiques, consomment moins d'électricité, etc. Et le temps semble enfin venu de passer de l'autre côté du miroir et de regarder aussi les TIC comme un moyen d'avancer dans les stratégies de développement durable dans la société comme dans les entreprises. Optimisons la logistique, construisons des bâtiments intelligents, installons des réseaux électriques intelligents, etc. Evidemment, sans tomber pour autant dans la technophilie verte à tout crin. Gilles Berhault, lui, voit encore au-delà de ces deux étapes. Il faut dire que le président d'ACIDD(*) est un pionnier du sujet qu'il suit de près depuis plusieurs années. Il est à l'origine de TIC21, point de rencontre entre les acteurs des TIC et ceux du développement durable. Aujourd'hui, dans une tribune qu'il signe sur le blog d'experts du MondeInformatique.fr, il évoque une prise de conscience accélérée de l'industrie, de la société civile et de l'Etat au travers des différents groupes de travail créés et rapports publiés. Si pour lui, entre TIC et développement durable, l'innovation technologique est clé, il en va de même des modèles économiques qui vont devoir l'accompagner. Mieux encore, « c'est une question de projet de société, de politique ». La tribune de Gilles Berhault, TIC21. (*) Association communication et information pour le développement durable