L'Ecole Nationale de la Magistrature possède un site principal à Bordeaux (formation initiale, recrutement...) et un site secondaire à Paris (formation continue...). Elle gère ainsi entre 800 et 900 comptes de messagerie pour ses employés administratifs, ses étudiants et des magistrats. Certains comptes stockent plus de 2 Go de données. De plus, il existe des banques d'images (vidéos, photographies) volumineuses issues des manifestations organisées par l'école.

En juillet 2007 est survenu une panne du système qui aboutit à une indisponibilité globale durant presque 4 jours. La procédure de sauvegarde a permis de récupérer la totalité des données mais cette situation n'était pas satisfaisante au regard des exigences de l'école. En fait, c'est l'infrastructure qui n'est plus aux normes courantes.
En février 2008, un appel d'offres est lancé pour une rénovation totale de l'infrastructure du SI et la mise en place d'un plan de continuité d'activité. Celui-ci est évidemment soumis au Code des Marchés Publics.

[[page]]

L'intégrateur bordelais Aktea remporte le contrat avec une solution globale de refonte qui permet cependant de conserver une baie de stockage EMC de 2,6 To existante.
L'ensemble de la nouvelle architecture est construite sur un principe de virtualisation générale permettant une continuité d'activité entre deux sites redondants, situés dans deux bâtiments bordelais distants de 100 mètres et reliés au site parisien avec une solution accélératrice de Riverbed.

Les deux salles bordelaises contiennent chacune une baie de stockage EMC CX 124 de 4 To  pour les données les plus critiques et d'un NAS Buffalo de 8 To pour les archives multimédias. Egalement dupliquée entre les deux salles en mode miroir synchrone, la solution DataCore SANMelody (sur des serveurs Dell R610) gère le stockage et VMWare (sur des Dell R300 pour VMWare Vcenter) gère les serveurs d'applications (serveurs Dell R710). La sauvegarde des données est, elle, gérée sur des HP DL380 avec le logiciel Atempo Time Navigator.
Suite à un arrêt de climatisation, l'une des deux salles est d'ailleurs tombée en panne fin 2009... sans que les utilisateurs ne s'en aperçoivent. A terme, il est également prévu de virtualiser les postes de travail.
Le coût de la solution n'a pas été communiqué.