Deux ans après le rachat de JD Edwards par Peoplesoft, marquant le début du mouvement de concentration des éditeurs de PGI, SAP fait ses comptes et revendique avoir débauché plus de deux cents salariés de ses principaux concurrents.

Non content d'apparaître largement en tête de l'étude conduite par AMR Research sur les performances des éditeurs de PGI avec 40% de parts de marché, contre 12% pour Peoplesoft et 10% pour Oracle, SAP enfonce le clou en indiquant avoir recruté plus de deux cents collaborateurs directement chez ses concurrents. Qu'ils soient dirigeants, commerciaux ou développeurs, l'arrivée des nouveaux salariés de SAP illustre la bonne santé et la stabilité de l'éditeur. Un éditeur capable de croître plus rapidement que le marché sans recourir à des acquisitions, tout en privant ses rivaux de leur substance managériale. Et en ne se privant pas pour le clamer haut et fort, histoire d'asseoir davantage sa domination et de rappeler la fébrilité de la concurrence.