SQL Server 2008 est disponible au téléchargement pour les abonnés aux logithèques de Microsoft, MSDN et TechNet. La sortie de la version définitive, dite RTM (Release to manufacturing), de la base de données intervient plus de cinq mois après son lancement officiel, en compagnie de Windows Server 2008 et Visual Studio 2008, en grande pompe par Steve Ballmer. Toutefois, l'éditeur tient le rythme qu'il s'était fixé : un délai de trois ans entre les évolutions majeures de son SGBD. Les grands clients de Microsoft connaissent déjà tout ce qu'il y a à savoir sur l'édition 2008 de SQL Server. Ainsi, en juin dernier, Microsoft France rassemblait dans ses locaux des clients et partenaires pour illustrer des améliorations et des innovations de la base. Microsoft a fait en particulier de gros efforts sur les performances, qu'il s'agisse des temps de réponse ou de la volumétrie. Un des objectifs est de pouvoir répondre aux besoins des hébergeurs : une édition de la base leur est d'ailleurs consacrée. Le 'cloud computing' et le Daas en ligne de mire [[page]] Tous les éléments d'une offre destinée au 'cloud computing' (services informatiques payables à l'usage, accessibles via Internet) ne sont toutefois pas encore en place. Le support de la technologie de virtualisation de l'éditeur, Hyper-V, interviendra sous 30 jours. Quant à l'offre de Daas (database-as-a-service, ou SGBD à la demande), elle est encore en bêta. SSDS (SQL Server Data Services) donne aux développeurs la possibilité d'utiliser les fonctions d'un SGBD en ligne, sans se soucier des opérations d'administration classiques (installation, maintenance, sauvegarde, etc.). Aujourd'hui, SSDS est encore basé sur la version 2005 de SQL Server, mais la migration devrait intervenir prochainement. Pour Noel Yuhanna, analyste chez Forrester Research, Microsoft va désormais consacrer une partie de ses efforts à consolider cette offre de Daas, que l'analyste considère comme une tendance pérenne. Au risque, ajoute-t-il, de concurrencer les éditions Express et Standard de la base. De fait, une base en ligne évite à une petite structure d'avoir à payer les services d'un DBA (administrateur de bases de données) en sus du coût de la licence, et est par nature optimisée pour l'échange de données et l'accès via des navigateurs Web.