La SSII lyonnaise Sully Group applique son plan de marche défini il y a plus d'un an pour la période 2009-2015 en ouvrant une activité SAP. Pour cela, elle a racheté IBL, une société spécialisée dans le monde SAP dont le P-dg, Olivier Carron devient directeur des opérations de la nouvelle activité SAP de Sully Group. « En rachetant IBL, nous avons racheté des compétences dans le monde SAP, tous les comptes clients que nous connaissons ou que nous avons en prospects raisonnent SAP », nous explique Robert Cohen, P-dg de Sully Group.

Sully Group recherchait une entreprise de moins de 30 salariés, IBL en compte 15, et qui soit proche de ses bases.  IBL est justement située en région Rhône-Alpes avec un bureau à Paris. Sully compte les deux tiers de ses 210 collaborateurs en Rhône-Alpes, une douzaine sur Strasbourg. « Nous les connaissions  depuis plusieurs années, ils voulaient s'adosser à un groupe plus important, le rapprochement était donc naturel », souligne Robert Cohen. L'activité SAP devait croître de 15% par an chez Sully Group, les autres activités (ingénierie, TMA, support fonctionnel et technique, conseil et études) restant proches de 5% de croissance.

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La société Sully Group est implantée sur Lyon, son siège, et compte des agences à Grenoble, Paris, Strasbourg. D'autres implantations locales sont à l'étude, plutôt par croissance externe.

30 salariés, sur 210, détiennent 100% du capital

Sully Group a réalisé 14,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009, IBL 1,5. Le nouveau groupe devrait réaliser 16 ME en 2010 dans un contexte de crise. Les deux sociétés ont un long passé. Sully Group a été fondée en 1980 sous le nom de RTI. Le groupe Bossard détenait une participation minoritaire, mais devint majoritaire en 1988 en transformant la société en Bossard Systèmes. En 1994, les dirigeants salariés de Bossard Systèmes rachètent la société. Trois ans plus tard, elle devient Sully Group (du nom du ministre des finances d'Henri IV !). 30 salariés, sur 210, détiennent 100% du capital « ce qui donne à la société une culture très particulière », note Robert Cohen.