Encore en bêta, la solution de correspondance relationnel-objet de Microsoft, Entity Framework, serait déjà au niveau des solutions du marché, en termes de performances. Les TechDays, événement gratuit de Microsoft France rassemblant à Paris plusieurs milliers de développeurs, ingénieurs réseaux et systèmes, hébergent un « Symposium DotNetGuru », animé par les experts, non-Microsoft, de la communauté DotNetGuru. Parmi eux, Sébastien Ros, d'Evaluant, qui a présenté un comparatif sur les performances brutes de plusieurs ORM (Object-relational mappers). Une exclusivité mondiale, précise Sami Jaber, animateur de la communauté. Un ORM vient s'intercaler entre les sources de données, généralement relationnelles, et le code, plutôt habitué à manipuler des objets. Il fournit ainsi une couche d'abstraction qui a plusieurs mérites : cela découple les éléments, ce qui simplifie les évolutions futures, et le code généré est - théoriquement - optimisé. En environnement .Net, plusieurs solutions existent déjà.[[page]] Sébastien Ros, cofondateur d'Evaluant et membre de DotNetGuru, a distingué : Nhibernate (portage d'Hibernate, solution Java à la base), LLBLGen, Genome et Euss (réalisé par Evaluant). Microsoft travaille de son côté sur ADO.Net Entity Framework. Pour reprendre la définition donnée lors des TechDays, Entity Framework « n'est pas un outil de mapping relationnel objet », mais peut en assumer le rôle dans la mesure où il s'agit d'« un ensemble de technologies supportant le développement d'applications orientées données et autorisant le développeur à utiliser des modèles logiques associés à des sources de données physiques ». Au terme d'une batterie d'essais, Sébastien Ros a montré qu'au niveau des performances pures (temps d'accès aux données dans différentes conditions), Entity Framework faisait jeu égal avec Nhibernate. Les deux sont devancés de peu par Euss et LLBLGen, mais sont deux fois plus rapides que Genome.