- Adobe acquiert Semrush pour 1,9 Md$ . L'éditeur spécialisé dans les logiciels de création graphique et les outils marketing acquiert Semrush pour 1,9 Md$. Fondée en 2008, cette société fournit des outils de marketing digital et d'optimisation SEO aux entreprises et aux agences. La plateforme de la société est utilisée pour la recherche de mots-clés, l'analyse concurrentielle, les audits de sites, le suivi des backlinks, le suivi de l'autorité des domaines et les informations sur la visibilité en ligne.
- Tesla veut produire ses propres puces. Le CEO du constructeur de véhicules électrique envisage la construction d'une fonderie, baptisée TeraFab, afin de satisfaire la demande croissante en processeurs dédiés à l'intelligence artificielle. Dans un entretien avec l’investisseur Ron Baron, Elon Musk fait le constat que les capacités de production de géants comme TSMC et Samsung ne suivent pas le rythme des ambitions technologiques de Tesla dans l’IA. Cette décision marque une volonté d’indépendance et de maîtrise de la chaîne de valeur des semi-conducteurs, jugée stratégique pour le développement des véhicules autonomes et des systèmes avancés d’IA embarqués. Le projet souligne la mutation profonde du secteur automobile vers l’intégration massive de l’intelligence artificielle et des technologies propriétaires, face à des limites persistantes des partenaires industriels actuels.
- La justice suspend l’exportation de la dernière Pascaline. La vente aux enchères d'une Pascaline, unique exemplaire d’arpentage créé par Blaise Pascal en 1642, prévue chez Christie’s le 19 novembre 2025, a été reportée suite à une décision du tribunal administratif de Paris. La justice, saisie par des particuliers et des associations de défense du patrimoine, a suspendu le certificat d’exportation délivré par la ministre de la Culture, empêchant ainsi la sortie du territoire de cette rare machine à calculer mécanique. Qualifiée de « trésor national » en raison de sa valeur historique et scientifique, la Pascaline a fait l’objet de fortes mobilisations de la part de la communauté scientifique et des associations patrimoniales. La vente, estimée entre 2 et 3 millions d’euros, est donc suspendu en attendant le jugement sur le fond. Cette Pascaline ne quittera donc pas le territoire français, au grand soulagement de la communauté scientifique qui souhaite son classement et sa préservation au sein du patrimoine national.