« En 2006, 29% des entreprises françaises d'au moins dix salariés ont confié à des prestataires extérieurs des fonctions requérant des personnels spécialisés dans les technologies de l'information et de la communication (TIC). » C'est ce qui ressort d'une enquête conduite par l'Insee auprès de 14 600 entreprises. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, ce taux de près de 30% place la France parmi les pays de la Communauté européenne où l'appel à la sous-traitance informatique est le moins utilisé. La moyenne de l'Union européenne se situe à 44% des entreprises qui sous-traitent, avec le Danemark en tête (76%) et la Hongrie en queue de peloton (20%). Seulement 3% de la sous-traitance effectuée hors de l'UE L'Insee constate que la propension à la sous-traitance augmente avec la taille des entreprises. En effet, 72% des entreprises de 250 salariés ou plus ont sous-traité des fonctions requérant des spécialistes en TIC alors que ce n'est le cas que dans une entreprise de 10 à 19 salariés sur cinq. Les sous-traitants auxquels il est fait appel sont aussi basés en France. Seulement 8% des entreprises qui sous-traitent s'adressent à un prestataire basé à l'étranger, dont seulement 3% hors de l'espace européen. Il est intéressant de noter que nombre d'entreprises qui font appel à de la sous-traitance en dehors de nos frontières sont elles-mêmes actives sur le secteur des TIC. Le management de SI concerné dans un cas de sous-traitance sur cinq [[page]] Parmi les entreprises ayant sous-traité des fonctions requérant des spécialistes en TIC, 85% ont sous-traité les opérations courantes et 78% des fonctions de développement (logiciels, sites Web, etc.), sachant qu'une entreprise peut avoir sous-traité à la fois plusieurs types de tâches (développement, opérations courantes, management). Seulement 22% ont confié à l'extérieur des fonctions de management des systèmes d'information. Les deux secteurs qui font le plus appel à la sous-traitance pour les TIC sont les entreprises du secteur de l'énergie (74%) et des activités financières (69%). Enfin, l'Insee relève que c'est le dynamisme des activités liées aux technologies de l'information et de la communication (TIC) qui soutient la croissance de l'économie française. « La bonne santé des services marchands en 2006 est due en grande partie à la forte progression des activités de services informatiques et de télécommunications (+ 6 % de progression de la production en volume en 2006). »