Google s'intéresse de plus en plus aux des énergies renouvelables, qu'il considère comme une « opportunité d'affaires potentielles » comme le rapporte le New York Times. Il faut dire que dans une de ses études, Gartner et le WWF ont épinglé l'Américain comme l'un des plus gros consommateurs d'énergie du secteur IT. Le géant de la recherche en ligne veut apparemment en finir avec cette réputation de pollueur planétaire. Pour soutenir ces efforts, Google a embauché des ingénieurs - dont un ancien astronaute de la Nasa - qui planchent sur les énergies renouvelables. Il souhaite aussi développer des outils pour guider les utilisateurs qui cherchent à diminuer leur consommation d'énergie. A cet effet, Eric Schmidt et Jeffrey R. Immelt, PDG de Google et de General Electric, ont annoncé qu'ils allaient travailler ensemble sur des moyens d'améliorer le réseau de distribution de l'électricité. Avec la crise, les investisseurs pourraient néanmoins freiner les ardeurs « green » de Google [[page]]Il a récemment présenté son plan Clean Energy 2030 dans le cadre de google.org, son unité philanthropique. De la même manière, HP, qui vient de terminer l'installation de 6 526 panneaux solaires pour alimenter 10% des besoins électriques de son usine de San Diego, Google mise aussi sur ce type d'énergie. Il souhaite voir la part de l'électricité produite de cette manière passer à 12%. La récession économique ainsi que la légère baisse du pétrole pourrait toutefois bouleverser le calendrier de bonnes résolutions de Google. Les investisseurs pourraient en effet freiner les ardeurs du mastodonte d'Internet dans sa quête de green et le pousser à se consacrer à des projets plus urgents.