- Databricks acquiert Neon, spécialiste de PostgreSQL. Après la rumeur, l'opération est officielle. Neon a développé une plateforme pour répondre aux besoins des développeurs et des agents IA, avec des fonctionnalités telles que la création rapide d'instances PostgreSQL et la séparation du calcul et du stockage pour un coût proportionnel à l'usage. « L’ère des applications natives en IA, pilotées par des agents, redéfinit en profondeur le rôle d’une base de données, » explique Ali Ghodsi, cofondateur et CEO de Databricks. « Neon en est la preuve : quatre bases sur cinq sur leur plateforme sont créées par du code, pas par des humains ». L'équipe de Neon rejoindra Databricks une fois la transaction finalisée.
- Plainte collective contre Apple en France. Une action collective a été lancée le 13 mai en France contre Apple, accusé d’écoutes abusives via son assistant vocal Siri. Initiée par l’ex-député Verts Julien Bayou et deux avocats, elle vise à obtenir le remboursement des appareils Apple utilisés depuis moins de dix ans. Selon M.Bayou, au moins quatre millions de Français pourraient être concernés. Les utilisateurs d’iPhone, d’iPad, de Mac,d’ AirPods ou d’Apple Watch peuvent s’inscrire jusqu’à fin juin sur le site Ecoutesabusives.fr pour participer. Ils devront fournir une preuve de possession et répondre à un questionnaire. Apple avait reconnu avoir écouté des échanges via Siri, tout en affirmant que cela servait uniquement à améliorer l’outil, sans revente de données ni création de profils marketing. Les avocats réclament le remboursement jusqu’à cinq appareils par utilisateur, voire des indemnités supplémentaires selon les profils professionnels. Une mise en demeure devrait être déposée avant l’été auprès du tribunal judiciaire de Paris.
- Dior victime d'une cyberattaque visant ses clients chinois. La maison française a confirmé avoir été victime d'une cyberattaque ciblant les données personnelles de ses clients chinois. Le spécialiste du luxe a découvert l'incident le 7 mai et a notifié les personnes concernées par e-mail le 13 mai. La brèche a permis à une "partie externe non autorisée" d'accéder à une base de données contenant des informations personnelles telles que noms, adresses, numéros de téléphone, historiques et préférences d'achat. Aucune donnée financière comme les numéros de cartes bancaires n'a été compromise. L'entreprise du groupe LVMH a rapidement lancé une enquête interne et pris des mesures pour limiter l'impact de cette violation, tout en conseillant à ses clients de rester vigilants face aux tentatives potentielles de phishing. Cette attaque survient dans un contexte délicat pour LVMH, qui a enregistré une baisse de 3% de ses revenus au premier trimestre 2025, avec un recul particulièrement marqué de 11% sur le marché chinois. Enfin, le gouvernement coréen menace d'imposer une amende à Dior pour ne pas avoir signalé l'incident aux autorités compétentes.