Pour les entreprises, la capacité du réseau à offrir une expérience utilisateur de premier ordre est essentielle pour gagner et fidéliser les clients et le personnel. Les deux attendent rapidité et réactivité de chaque interaction avec vos systèmes d'entreprise. Des technologies numériques plus récentes comme l’IoT (Internet of Things), la réalité virtuelle et la réalité augmentée, menacent de submerger les réseaux, sauf si les CIO et les dirigeants d'entreprise mettent en place les technologies et les stratégies pour y faire face.

Pour évaluer les défis que la transformation digitale fait peser sur le réseau et pour avoir une meilleure vue d’ensemble sur les stratégies mises en place par les entreprises pour y répondre, le géant mondial des communications d'entreprise, Level 3, a demandé à IDG Connect de réaliser une importante étude à l'échelle européenne.

« Pendant des années, les géants du logiciel d'entreprise ont affirmé que leurs applications offraient la plate-forme sur laquelle les entreprises devaient développer leurs activités et sur laquelle elles devaient bâtir leurs stratégies de transformation digitale », a rappelé Andrew Edison, le vice-président senior des Ventes EMEA chez Level 3. « Nous pensons que ce sont les technologies numériques existantes et émergentes, autrement dit le réseau, et non les applications qui tournent sur le réseau, qui doivent être considérées comme plate-forme ».

Pour faire l'état des lieux, IDG Connect a posé aux chefs d'entreprise et aux responsables technologiques une série de questions sur leur stratégie cloud, leur opinion sur de nouvelles infrastructures comme le réseau SDN défini par logiciel, l'état actuel de leurs réseaux et leurs priorités en matière d'investissement dans les infrastructures.

Malgré le développement fulgurant depuis 2009 de plates-formes de clouds publics en Europe, date à laquelle Amazon Web Services s’est installé à Dublin pour lancer sa première offre régionale hors des États-Unis, puis l’installation de Microsoft, également en Irlande en 2009, et de Google en Belgique à partir de 2010, le cloud privé reste une priorité pour les personnes interrogées. Actuellement, en moyenne, 54 % des services et des applications IT des répondants sont hébergés dans un cloud privé et la tendance devrait encore se renforcer, puisque ce volume atteindra 63 % dans deux ans.

Les facteurs clefs ayant motivé l'investissement dans le cloud témoignent de l’évolution de l’état d’esprit des leaders technologiques des entreprises et des CEO vis-à-vis de Cloud : la sécurité, qui était considérée comme un obstacle à l'adoption du cloud fait désormais figure de motivation principale.
- Exigences croissantes en matière de sécurité des données (56 %)
- Réduction du coût de livraison des services IT (54 %)
- Besoin de mise à l’échelle rapide des ressources IT à la demande (53 %)

Élément intéressant, le personnel IT interne a été déplacé vers une activité de service à la clientèle ou de service commercial, à hauteur de 39 %, tout en évoluant d'un modèle de facturation CAPEX à un modèle OPEX, mais les deux modèles sont couramment cités comme des avantages clés par les fournisseurs de services cloud.

Les résultats présentent néanmoins quelques variations régionales. En Allemagne, la nécessité de réduire le coût de la délivrance de services informatiques tient une plus grande place (57 %), alors qu'en France, c’est la nécessité de mettre à l’échelle rapidement les ressources IT (61 %) qui domine.

Compte tenu de l'importance du cloud et d’autres technologies numériques essentielles, les personnes interrogées ont généralement déclaré qu’elles avaient confiance dans la capacité de leur réseau à servir de plate-forme pour la transformation digitale. Plus de 60 % d‘entre elles ont déclaré que leurs réseaux étaient capables ou très capables de satisfaire à la demande de développement. Cependant, pour ce qui est des exigences les plus importantes pour le réseau, l’enquête a mis aussi en évidence des variations régionales.
- Au Royaume-Uni : L’expansion de l’entreprise à l’échelle mondiale, suivie de près par la mobilité d’entreprise et les initiatives BYOD ont obtenu les notes moyennes les plus élevées.
- En Allemagne : la migration des applications et des services vers le cloud public/privé/hybride obtient le score le plus élevé, suivie de près par la transformation du datacenter.
- En France : L’expansion de l’entreprise à l’échelle mondiale, suivie par la mobilité d’entreprise et les initiatives BYOD obtiennent les meilleures notes
- En Belgique et aux Pays-Bas : La transformation du datacenter suivie de la migration des applications et des services vers le cloud public/privé/hybride sont cités en priorité

La mise en œuvre de ces exigences implique un déploiement généralisé de technologies comme que le réseau SDN défini par logiciel, au sujet duquel les répondants ont listé une série d'avantages, notamment :
- Gestion simplifiée du réseau et du contrôle des ressources (60 %)
- Consolidation matérielle (58 %)
- Meilleure visibilité sur le réseau, les ressources de traitement et le stockage (57 %)
- Plus grande facilité pour tester les applications et les services (56 %)
- Détachement des ingénieurs réseau à d'autres tâches (55 %)
- Approvisionnement automatisé rapide via les portails de libre-service des clients (53 %)
- Provisionnement rapide de services réseau avec une configuration hardware minimale (52 %)

« Quand on demande aux personnes de choisir parmi ces sept avantages du SDN celui qui est le plus important pour leur entreprise, on obtient une répartition assez équilibrée (de 16 à 11 %) », a détaillé Andrew Edison. « Avec le cloud qui sert de socle à la technologie d’entreprise et qui regroupe les innovations les plus intéressantes comme l’IoT, l'apprentissage machine, l’analyse big data et la réalité augmentée, la nécessité d’avoir des réseaux puissants, flexibles, évolutifs et facilement configurables n'a jamais été aussi importante », a-t-il ajouté.

À mesure que les dirigeants d'entreprise et les responsables technologiques essayent de combiner, configurer et optimiser le bon mélange de services clouds public, privé et hybride pour créer une plate-forme de transformation digitale, Level 3 a l’ambition de fournir une infrastructure réseau et de communication sécurisée et souple qui peut jouer un rôle déterminant dans leur réussite.

Pour les besoins de son étude, IDG Connect a interrogé des dirigeants, des CIO, des CTO, des CDO, des CISO et des gestionnaires travaillant pour des entreprises qui emploient de 500 à plus de 25 000 personnes, disposent de plusieurs bureaux dans le monde et sont basées au Royaume-Uni, en France, aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne.