Lançons ce défi : Combien de DSI sont aujourd’hui capables de créer un datacenter virtuel et dynamique interne en cinq minutes comme le propose AWS dans son Cloud public ? Il est fort à parier que ces DSI ne sont pas encore très nombreux, leur système d’information, construit historiquement en silo, ne le permet tout simplement pas. Ce manque d’agilité pose d’ailleurs de réels problèmes car les métiers veulent de l’instantané et pouvoir bénéficier d’applications et de services dans la semaine, dans la journée ou dans l’heure et ne pas attendre des mois. Le cas échéant, les métiers se serviront directement dans les Cloud publics, et ce, en shadow IT.

Mais alors pourquoi ne franchissent-ils pas le pas d’aller directement chez AWS ? Pas si simple, car il existe en Europe et en France certaines lois et règlements qui limitent leurs usages, certains secteurs d’activité n’ont tout simplement pas le droit de stocker et de traiter de la donnée dans un Cloud public. De même, les DSI sont réticents au Cloud public par rapport à l’insuffisance des SLA proposés par exemple dans le backup de services comme la paye et la comptabilité. Enfin, l’opacité des prix et des contrats les freine également à souscrire…

La modernisation du datacenter par l’hyperconvergence

Fort de ces constats, il est temps d’inverser la tendance en apportant aux utilisateurs depuis le Cloud d’entreprise les mêmes fonctionnalités qui ont fait le succès des Clouds publics. Comment ? Grâce à l’hyperconvergence qui va procurer cette agilité au datacenter comme le déploiement véloce de VM et des logiciels, l’automatisation de la sécurité, la mise à disposition d’une plateforme « As A Service ». « L’hyperconvergence permet de casser ces silos, de conserver une standardisation et d’assurer cette sécurité et cette scalabilité. L’entreprise démarre ainsi d’un besoin et peut facilement monter en charge suivant la croissance de l’activité et même déborder vers un Cloud public comme Microsoft Azure ou AWS. Tout ce provisionnement s’effectue automatiquement, via l’usage d’API et de couches d’orchestration, depuis une console centralisée », indique Regis Davesne. L’hyperconvergence permet effectivement de basculer les workloads d’un Cloud à l’autre, de l’interne vers l’externe et inversement aussi. Cette approche hybride, c’est précisément le choix opéré par un nombre croissant d’entreprises ; soit parce qu’elles souhaitent en disposer pour leur PRA et leur backup, soit parce qu’elles ont régulièrement des besoins de débordement ou encore parce qu’elles veulent accéder à des ressources particulières comme une base de données Hadoop ou à une architecture micro services (conteneurs). 

S’orienter vers un partenaire de confiance

Pour arriver à ce cheminement, SCC dispose d’une offre complète nommée Flex Cloud basée sur une infrastructure hyperconvergée Dell EMC. Cette offre se distingue déjà par sa flexibilité et sa standardisation. En termes techniques, l’entreprise dimensionne des nœuds à partir de son besoin de départ et en rajoute si ce besoin évolue, ce qui va accroître le nombre de machines virtuelles en prenant en compte, bien sûr, la gestion du cycle de vie des VM. Au-dessus, l’orchestrateur va apporter ce portail sécurisé dans lequel les administrateurs, les développeurs ou les utilisateurs peuvent puiser des services et, qui plus est, ils peuvent gérer toutes leurs ressources Cloud (privé et public).

Concrètement, en déployant Flex Cloud, les gains en temps sont significatifs : 20 minutes pour déployer un environnement entièrement virtualisé et 5 minutes pour évoluer par l’ajout de nœuds supplémentaires. Facilement administrable, une infrastructure hyperconvergée n’exige l’intervention que d’une seule personne grâce à une interface unique, un véritable cockpit de contrôle.

Pour la mise en œuvre de ce projet, SCC accompagne les entreprises, via ses différentes Business Unit qui regroupent de multiples compétences comme la BU Datacenter Automation. SCC peut aussi se prévaloir d’avoir les plus hauts niveaux de certifications de VMware. Enfin, SCC joue également le rôle de contrôleur de gestion du Cloud client en proposant un service FinOps garant d’une maîtrise des coûts dans l’entreprise.