La réforme de la facturation électronique est une priorité immédiate.
Mais elle ne doit pas occulter les transformations de fond que de nombreuses entreprises doivent encore engager.
À l’approche du 1er septembre 2026, réussir sa mise en conformité est essentiel : choisir une PDP adaptée, réaliser les tests dans les temps, et garantir la disponibilité des plateformes.
Mais cette exigence réglementaire s’inscrit dans un enjeu bien plus large.
Un autre chantier stratégique doit avancer en parallèle : l’optimisation des processus de comptabilité fournisseurs, qui inclut la gestion des notes de frais, encore trop souvent inefficaces, complexes et peu intégrées.
Les entreprises identifient la gestion financière, trésorerie, coûts, dette, comme le deuxième frein à leur compétitivité, juste après la rétention des talents.
Passer à la facture électronique ne suffit pas : il s’agit d’optimiser toute la chaîne comptable, en mobilisant les bons leviers technologiques et organisationnels.
Dans un contexte de forte pression sur les délais, les volumes, la conformité et les ressources humaines, l’intelligence artificielle représente une opportunité concrète. Elle permet d’automatiser davantage, de soulager les équipes et d’assurer rigueur, efficacité et résilience.
Répondre à ces défis nécessite bien plus que la conformité : cela demande une transformation des pratiques, où automatisation, IA et outils numériques deviennent des piliers de performance, d’attractivité et de compétitivité.
Dans ce guide, Ahmed Fessi, Michaël Aubry et Khalil Ben Mahmoud de la société Medius, partagent des pistes concrètes de réflexion et les prochaines étapes pour s'y préparer.