Nouvelles dynamiques du Stockage Objet

Longtemps resté confidentiel, le stockage Objet revient sur le devant de la scène, autant sous l’impulsion des technologies Cloud qu’au travers de l’appétence des nouvelles générations d’ingénieurs pour les protocoles orientés Web. Et c’est face à l’explosion des données non structurées détenues en entreprise (et par le secteur public, les établissements de santé notamment) qu’il se montre particulièrement redoutable. Dans le Cloud ou On Premise, le stockage Objet est un stockage capacitif longue durée. Ses caractéristiques, espace d’adressage plat et métadonnées notamment, le rendent versatile et lui confèrent de multiples rôles au sein de l’entreprise, de la mise en œuvre des premières étapes d’un plan de reprise après sinistre aux calculs hautes performances pour l’analytique et la business intelligence, en passant par l’archivage et l’indexation.

Des principes élémentaires à suivre

Plébiscité pour son coût réduit, son évolutivité sans rupture et ses mécanismes sophistiqués de protection de la donnée, le stockage Objet complète opportunément une architecture de stockage flash et remplace avantageusement les bandes magnétiques. D’une manière générale, cette technologie assure la sécurité et la valorisation du patrimoine informationnel de l’entreprise. Néanmoins, pour être profitable, elle requiert un certain volume de datas et s’adressera principalement aux industries traitant de l’image, de l’audio, de la 3D, ou encore le produit de capteurs par exemple. Enfin, s’il est idéal pour la sauvegarde, le stockage Objet ne peut cependant s’affranchir de la mise en place d’une architecture minimale en fonction de l’existant de l’entreprise et de son contexte. Il exigera en outre un inventaire sérieux des données disponibles (et éventuellement à venir) et leur classification. Un exercice qui requiert certainement de l’expérience et des outils adaptés.