La pollution numérique : le défi des datacenters
Le numérique représente aujourd’hui 4,4 % de l’empreinte carbone en France, et les data centers sont la deuxième source de pollution du secteur, selon l’ADEME. Ces infrastructures, indispensables au fonctionnement du cloud, consomment d’importantes quantités d’énergie, principalement pour alimenter et refroidir les serveurs. Face à l’explosion des usages numériques et à la croissance exponentielle des besoins en stockage, la question de leur impact environnemental devient centrale.
Les GAFAM, souvent critiqués pour leur greenwashing, multiplient les annonces sur leur neutralité carbone. Mais derrière les discours, la réalité est plus nuancée : la plupart de leurs datacenters, implantés hors d’Europe, sont alimentés par des mix énergétiques peu transparents, et les initiatives de compensation carbone ne suffisent pas à enrayer la croissance de leur impact écologique.
Quelle alternative respectueuse de l’environnement crédible au niveau européen ?
Parmi les fournisseurs cloud européens, Infomaniak, entreprise suisse indépendante, se distingue par une démarche environnementale sincère, sans céder au greenwashing. Son engagement repose sur des actions concrètes et mesurables. Ainsi, tous les datacenters d’Infomaniak sont alimentés exclusivement par des énergies renouvelables locales, sans recours à la climatisation, depuis 2013. Le refroidissement se fait par ventilation à air extérieur, ce qui réduit conséquemment la consommation énergétique.
Par ailleurs, depuis 2024, les nouvelles infrastructures réutilisent intégralement l’énergie consommée pour chauffer jusqu’à 6 000 ménages, inscrivant l’entreprise dans une logique d’économie circulaire. Autre action concrète et mesurable : les serveurs sont utilisés jusqu’à 15 ans, contre 3 à 5 ans en moyenne chez les concurrents. Dans le cadre de son programme interne de prolongement de la durée de vie des serveurs, Infomaniak optimise leur usage dans le temps en adaptant leur rôle : certains serveurs de calcul deviennent, par exemple, des serveurs de stockage, grâce à des modifications matérielles ciblées. Ce qui a pour effet de limiter le renouvellement de matériel et les émissions associées.
Au-delà de la seule neutralité carbone, Infomaniak compense le double de ses émissions, tout en investissant dans ses propres centrales solaires avec des modules 100% européens. L’objectif étant d’atteindre 50% d’autosuffisance énergétique d’ici 2030.
Dernier élément distinctif : l’entreprise suisse détient des certifications ISO 14001 et ISO 50001, ce qui garantit sécurité, qualité et traçabilité de ses actions environnementales. Elle a également récemment reçu la certification B Corp qui récompense les entreprises ayant un impact social et environnemental positif.
Un mouvement européen en marche
Infomaniak n’est pas un cas isolé. D’autres acteurs européens, comme OVHcloud en France ou Proton Mail en Suisse, s’engagent également dans cette voie. L’Union européenne a lancé le Climate Neutral Data Centre Pact (CNDCP), un accord visant à rendre les datacenters climatiquement neutres d’ici 2030, en accord avec les objectifs des accords de Paris pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 C, avec des objectifs clairs : efficacité énergétique, énergie 100% décarbonée, économie circulaire et récupération de la chaleur. Ces initiatives témoignent d’une volonté politique et industrielle de reprendre le contrôle sur l’infrastructure numérique du continent.
Au-delà d’un hébergement green : la souveraineté au cœur
Infomaniak ne se contente pas de proposer un hébergement web plus respectueux de l’environnement. Son offre en matière de cloud et d’infrastructure constitue également une solution plus que crédible face aux GAFAM sur les dimensions de souveraineté numérique et de protection des données.
En matière de gouvernance des données, tous les services cloud d’Infomaniak sont développés, opérés et hébergés exclusivement en Suisse, dans des datacenters dont l’entreprise est propriétaire et qu’elle maîtrise totalement. De la sorte, les données ne quittent pas le territoire suisse et restent sous juridiction helvétique, à l’abri des lois extraterritoriales comme le Cloud Act américain qui s’applique aux GAFAM, même si leurs serveurs se situent en Europe. Cela garantit aux utilisateurs le contrôle total de leurs informations.
En développant ses propres technologies, Infomaniak s’appuie sur des solutions open source (notamment OpenStack), et ne dépend pas d’infrastructures ou de logiciels propriétaires américains. Cela limite le risque de dépendance à un fournisseur et offre la possibilité de migrer facilement les données vers un autre fournisseur, si besoin.
Enfin, parce qu’elle n’est pas cotée en bourse, la société ne dépend d’aucun groupe étranger, et crée de l’emploi localement. La société suisse appartient à 100% à ses collaborateurs et ses décisions stratégiques ne sont pas dictées par des actionnaires internationaux, à la différence des GAFAM.
Les données sous protection d’une des lois les plus strictes au monde
La conformité et le respect de la vie privée constituent une pierre angulaire des activités d’Infomaniak. L’entreprise s’engage ainsi à ne jamais analyser, exploiter ou revendre les données de ses clients à des fins publicitaires ou commerciales. Les données sont traitées de façon responsable, avec un usage limité et transparent, conformément à la politique de confidentialité de l’entreprise.
D’autant qu’en matière de conformité, les données hébergées par Infomaniak bénéficient de la protection des lois suisses, parmi les plus strictes au monde en matière de confidentialité. L’entreprise applique également le RGPD européen, ce qui n’est pas toujours le cas chez les GAFAM, notamment en cas de conflit de lois.
Pour appuyer ses engagements en matière de conformité et réglementations, Infomaniak est certifiée ISO 27001 (sécurité de l’information) et ISO 9001 (qualité), avec des audits réguliers effectués par des organismes indépendants.
Offrir une véritable alternative en matière de souveraineté, d’écologie et d’innovation
Face à la domination des GAFAM, l’Europe dispose désormais d’un écosystème numérique capable de rivaliser avec eux, qui mise sur la responsabilité environnementale, la sécurité et la souveraineté. Parmi d’autres acteurs européens, Infomaniak incarne ce renouveau, en proposant des services cloud qui prennent en compte les enjeux environnementaux, ainsi que les droits fondamentaux des citoyens.
En optant pour des solutions européennes comme celles d’Infomaniak, les entreprises, comme les particuliers, participent à la construction d’un numérique plus vert, plus éthique et plus souverain. Loin d’être un simple effet de mode, cette dynamique traduit une transformation profonde et durable du secteur, où l’innovation technologique se conjugue avec le respect de l’environnement et des valeurs européennes.