Passer du projet au produit

Aujourd’hui, une majorité de dirigeants reconnaissent ne pas avoir encore défini de stratégie IA pour leur entreprise, et seuls 32 % des PME et ETI déclarent utiliser ces technologies, selon une étude Bpifrance. Un retard qui s’explique autant par un manque de ressources que par la complexité des projets.

C’est précisément sur ce terrain que Kiiro intervient : accompagner les petites et moyennes entreprises dans l’intégration de l’IA, avec un principe simple : s’appuyer sur des solutions éprouvées et packagées pour gagner du temps et accélérer leur mise en œuvre dans les processus métier. « Une PME dispose rarement des ressources pour développer ses propres modèles de bout en bout », explique Julien Favre. C’est pourquoi nous proposons des modules IA prêts à l’emploi, exploitables directement dans différents métiers, de la logistique au marketing en passant par les RH. L’entreprise peut ainsi en tirer bénéfice immédiatement, sans engager un projet lourd en temps, en compétences et en budget. »

Cette approche suppose un effort de vulgarisation et d’accompagnement. « Nous devons à la fois démystifier l’IA, répondre aux inquiétudes autour de la boîte noire, de la souveraineté ou de la confidentialité, et garantir la transparence sur l’utilisation des données. C’est ce rôle de tiers de confiance que nous assumons au quotidien. »

Amazon Web Services comme socle technologique

L’autre pilier de cette démarche réside dans l’utilisation de plateformes cloud comme AWS. « AWS propose un premier niveau de packaging, qui simplifie l’installation et les paramétrages initiaux. Nous ajoutons une couche supplémentaire pour que l’utilisateur final – qu’il soit dans le marketing, le commerce ou le support – puisse bénéficier d’une expérience fluide de l'IA, avec une infrastructure technique et sécuritaire déjà optimisée.»

Un exemple ? Dans le marketing, une PME peut déjà utiliser des outils génératifs pour créer des visuels ou des vidéos. Mais lorsque l’on ajoute des règles métier – respecter une charte graphique, garantir la qualité des images, sécuriser les données – la mise en place devient plus complexe. « Nous livrons des environnements packagés où ces contraintes sont déjà intégrées. Il n’y a plus qu’à cliquer » précise Julien Favre.

L’avantage économique est clair : « Avec le cloud, tout fonctionne au paiement à l’usage, mois par mois. Notre rôle est de réduire le ticket d’entrée initial, souvent trop élevé, en capitalisant sur notre R&D pour proposer ces solutions en mode as-a-service. »
Grâce à cette approche packagée une première application concrète peut être opérationnelle en quelques semaines, avec des ROI visibles dès 6 à 12 mois.

« L’approche packagée abaisse fortement la barrière d’entrée : pas de data center à monter, pas d’équipe de data scientists à recruter, mais des briques prêtes à l’emploi, facturées à l’usage. »

Miser sur l’existant plutôt que sur le “from scratch”

Pour Julien Favre, une adoption pragmatique de l’IA passe par l’exploitation de l’existant. « Repartir de zéro suppose deux projets en parallèle : créer des données de qualité et développer le moteur d’IA. En valorisant les données déjà présentes dans un CRM ou un ERP, on ne se concentre que sur le moteur, ce qui simplifie énormément le déploiement. »

Un cas concret illustre cette approche : dans le secteur de la distribution automobile, une PME a croisé les données de son CRM (portefeuille commercial) avec son outil de support (tickets clients) et des enquêtes de satisfaction. L’IA a permis d’anticiper les clients à risque de non-satisfaction et de préparer des appels proactifs avec des argumentaires adaptés. Résultat : une meilleure fidélisation et une hausse du cross-sell.

Le rôle clé des éditeurs SaaS

Cette logique ne concerne pas uniquement les PME utilisatrices. Kiiro collabore également avec des éditeurs de solutions SaaS pour intégrer de l’IA directement dans leurs produits. « Lorsque les logiciels que les PME utilisent au quotidien – pour gérer leurs ventes, leur logistique ou leur service après-vente – intègrent nativement de l’IA, l’adoption devient à la fois naturelle et transparente », explique Julien Favre. L’objectif est de rendre l’IA invisible pour l’utilisateur final, tout en améliorant la productivité et la qualité des interactions.

Et demain : l’agentique

Parallèlement, Kiiro explore l’essor de l’IA agentique, qui représente une étape supplémentaire dans la simplification des usages. L’IA agentique désigne des « agents » logiciels capables d’agir de manière autonome pour exécuter une tâche ou coordonner plusieurs actions sans que l’utilisateur ait à intervenir à chaque étape. Concrètement, plutôt que de se contenter de répondre à une question, l’agent peut prendre l’initiative de rechercher l’information, de déclencher une action dans un outil métier ou encore de suivre un processus jusqu’à son terme.

« Nous expérimentons déjà des agents simples, qui jouent le rôle de portail d’entrée pour l’utilisateur et centralisent l’accès aux données et aux services. Dans le futur, ces agents pourraient automatiser des processus entiers, réduire la complexité opérationnelle et limiter le besoin de formations longues », précise Julien Favre.
Cette évolution naturelle pourrait transformer la manière dont les PME exploitent l’IA au quotidien, en rendant ses bénéfices encore plus accessibles et intégrés dans les processus métier.

À propos de Kiiro

Kiiro est un spécialiste du Cloud AWS et de la plateforme de données DataBricks ; dédié à la transformation numérique responsable de ses clients.

En savoir plus sur l’accompagnement de Kiiro >>
Banner
Kiiro Logo