Garantir la confiance des données issues des machines industrielles

L’expansion de l’industrie 4.0 et de l’IoT en milieu industriel s’explique par les multiples cas d’usages qu’il est possible de développer. En récupérant les données issues de machines-outils, de bancs de tests et de capteurs, l’IoT permet par exemple de faire de la maintenance prévisionnelle en temps réel, ou encore d’optimiser la consommation en électricité du réseau industriel. Ceci, en économisant le câblage et les installations coûteuses.

Toutefois, se pose la question de la fiabilité de ces données : comment s’assurer que les données produites par cet équipement sont fiables et légitimes ? Comment garantir que ce qu’indique cette machine-outil correspond bien à ce que le constructeur a défini en fonctionnement nominal ? « Autant d’interrogations concernant la confiance et la légitimité des informations émanant des objets connectés, interrogations renforcées par les risques de falsification et d’usurpation d’identité, internes ou externes, qu'encourent les organisations », explique Francis Otshudi, Directeur du marché Entreprises d’iExec. La blockchain, permettant l'enregistrement immuable et la non-falsification d’informations, permet de répondre à cette interrogation.

C’est sur cette technologie que s’appuie iExec pour déployer un environnement de confiance pour le traitement de données, particulièrement requis au sein des réseaux IoT. « La blockchain représente une application fructueuse pour l’industrie, en apportant une couche de confiance et de sécurisation. Elle permet de légitimer les informations produites par les équipements IoT, en ancrant de manière immuable chaque donnée générée et en fournissant la preuve de chaque action réalisée sur les équipements. Elle permet en parallèle d’instaurer une transparence totale sur la gestion des accès aux équipements », détaille Francis Otshudi.

Empêcher la falsification des données et les accès non autorisés aux équipements

L’ensemble des données produites par les objets connectés, de même que les actions réalisées sur les équipements, sont en effet enregistrées sur la blockchain, sous forme d’empreinte. En permettant de vérifier à tout moment que ces données n’ont pas été modifiées, cela rend impossible la falsification des données et documents. De même que l’usurpation d’identité, qui viserait par exemple à modifier le fonctionnement d’une machine pour produire de la donnée incorrecte ou entraîner un déni de service.

Le Directeur du marché Entreprises d’iExec explique : « Les appareils vont générer un certain nombre de données. Une machine-outil indiquera par exemple le nombre de pièces qu’elle a traité sur une période donnée, tandis qu’un capteur relèvera à fréquence fixe une température. Nous allons générer pour chacune de ses machines une empreinte sur la blockchain. Cette empreinte garantit à l’opérateur qui va consulter le document que la donnée a été générée par la machine et n’a pas été altérée. L’IoT capte l’information et la traite, tandis que la blockchain intervient au niveau du protocole de transmission et de la sécurisation de l’information, amenant la confiance ».

iExec a notamment travaillé avec le Centre technique des industries mécaniques français (Cetim) qui compte plus de 6 500 entreprises mécaniciennes, dans la mise en œuvre d’une blockchain de consortium. L’objectif ? Sécuriser les données issues de systèmes IoT déportés, de bancs d’essais ou d’ateliers de fabrication.

Découvrez en plus sur l’infrastructure blockchain d’iExec pour l’intégrité des données