Face à la diversité des options disponibles, les responsables infrastructures doivent évaluer leurs cas d’usage les plus courants en tenant compte de critères clés tels que la latence, la scalabilité, les coûts ou encore l’efficacité énergétique. C’est en hiérarchisant ces facteurs selon ses priorités que la DSI pourra faire un choix éclairé.
Un choix à faire en fonction de plusieurs critères…
Si la latence et la réactivité sont cruciaux pour l’entreprise, le cloud et l’edge seront tous deux indiqués. La décision finale dépendra avant tout de la latence qu’elle est prête à accepter. En effet, l’edge computing est principalement utilisé pour des applications requérant une latence ultra-faible : IoT, vidéo en temps réel, IA embarquée… Pour ce faire, les solutions AMD EPYC, dotées de processeurs multi-cœurs, garantissent des traitements distribués en edge tout en maximisant l'efficacité énergétique, pour gérer des charges de travail où la latence est critique. Les GPU Instinct MI200 d’AMD sont également conçus pour les applications à faible latence.
Quand la scalabilité et la flexibilité sont prioritaires dans le choix d’une infrastructure, c’est souvent le cloud qui emporte la mise auprès des entreprises, puisqu’il permet une mise à l’échelle rapide, une large scalabilité et une gestion simplifiée des ressources. Les solutions cloud AMD EPYC permettent de faire évoluer les infrastructures tout en maintenant des performances optimisées. AMD est aussi partenaire de grands fournisseurs de cloud pour offrir des solutions performantes sur des grandes plateformes, telles que Microsoft Azure et AWS.
Si les coûts et l’efficacité énergétique priment pour une entreprise, c’est alors l’hybride qui s’avère optimal, puisque cette approche permet de gérer efficacement les coûts, en déplaçant certaines charges vers des environnements moins coûteux – tout en conservant une infrastructure dédiée pour les applications sensibles. A ce titre, les serveurs équipés des processeurs AMD EPYC garantissent un rendement énergétique exceptionnel pour réduire les coûts d'exploitation dans des infrastructures hybrides. AMD optimise ainsi l'efficacité énergétique pour les solutions de calcul intensif dans les environnements de cloud et de datacenters.
… et des cas d’usage de chaque entreprise
Au-delà de ces divers critères, les DSI doivent également s’interroger sur l’usage qu’elles feront au quotidien de ces technologies. Si une entreprise fait un large usage de l’intelligence artificielle ou du Machine Learning, l'Edge Computing sera particulièrement indiqué, puisqu’elle lui permettra de faire des calculs en temps réel, même avec des données sensibles. Pour cela, les APU Instinct d’AMD offrent une puissance de calcul significative pour des applications d'IA en edge, tout en maintenant une faible consommation énergétique.
D’un autre côté, les entreprises qui déploient des applications cloud-native ou exploitent de vastes volumes de données privilégieront le cloud, capable de gérer des charges de travail intensives tout en offrant une scalabilité optimale. Les processeurs AMD EPYC Gen4, conçus pour les datacenters cloud, se distinguent par leurs performances élevées sur ces usages tout en optimisant l’efficacité énergétique, ce qui contribue à réduire les coûts opérationnels.
Enfin, si l’entreprise doit exécuter des applications de types ERP ou SaaS, l’hybride fournit l’approche la plus équilibrée, puisque les données sensibles y sont alors stockées localement (on premise), tandis que les applications plus modulables et évolutives sont exécutées dans le cloud. D’autant qu’avec des solutions comme AMD EPYC et les serveurs HPE, les DSI peuvent déployer des environnements hybrides performants, en s’appuyant sur des serveurs optimisés pour la virtualisation et l’efficacité énergétique.