Les organisations qui souhaitent continuer à bénéficier des mises à jour de sécurité et des patches associés Java devront ainsi installer une licence JAVA SE payante dédiée aux environnements commerciaux. Elles peuvent bien entendu rester ou passer à la version Open source « Open JDK ».
Cependant, elles devront alors se reposer sur la communauté open source pour la maintenance évolutive de Java et assurer une veille constante pour suivre les mises à jour et assurer la sécurité des applications.

Insight, dont de nombreux clients utilisent Java, résume la situation en six points :

•  Les mises à jour comme les patches gratuits disparaissent, à moins d’utiliser une version de moins de six mois.
• Oracle a bien commencé à monétiser Java
• On ignore les effets que va provoquer cette monétisation sur l’écosystème Java
• Les anciennes versions de Java voient leurs fonctions et leurs licences restreintes
• La transition avec une version open source pourrait révéler des difficultés
• Conserver une version d’Oracle Java avec un support à long terme nécessitera un abonnement payant

« Dans le cadre de notre rôle de conseil de gestion de parc applicatif, nous nous devons de proposer le meilleur choix » explique François Daulne, Alliance manager IBM chez Insight. Il poursuit « Nous proposons, par exemple, un workshop en ligne pour expliquer les changements survenus sur Java ainsi qu’un « bilan de santé » pour déterminer les risques d’exposition à Java et les conséquences financières de la décision d’Oracle. »

Trois options se présentent alors aux organisations : rester chez Oracle, choisir le support proposé par IBM ou adopter l’open source intégral. Pour des raisons de sécurité et du coût induit par le recours à des ressources internes, la dernière solution n’est pas conseillée pour des applications commerciales.

Après analyses des avantages et inconvénients de chaque solution. Insight juge l’offre de support et services de mises à jour d’IBM comme la plus pertinente pour les environnements commerciaux. Elle est nettement moins coûteuse et les compétences et les contributions d’IBM dans Java et les solutions open source ne sont plus à démontrer.

Par ailleurs, IBM s’est engagé à fournir le support de la version 8 jusqu’en 2022, là où Oracle arrêtera de le faire dès 2020. « La migration d’une version à l’autre est toujours longue » analyse François Daulne. Il ajoute « L’offre d’IBM donne plus de temps aux entreprises pour préparer sereinement la migration vers une version plus récente. »

IBM propose également un système de monitoring qui assure la surveillance des ressources des applications Java, ce qui permet de savoir ce qui s’est passé avant un crash ou de détecter un virus. « Cet outil de monitoring est un vrai plus technique et un gage d’efficacité, sans surcoût financier pour le client », explique François Daulne. Dernier atout de l’offre d’IBM, et pas des moindres, la possibilité de choisir les environnements qui ont besoin de support, alors qu’Oracle oblige à prendre son support pour l’ensemble des serveurs et postes de travail de l’entreprise, y compris ceux qui n’ont aucun caractère critique. Insight, de son côté, accompagne ses clients dans l’audit de ses environnements, afin de choisir sans risque quels sont ceux qui nécessitent un support. Au final, le coût des services d’IBM est inférieur de 30 % à 50 % à ceux d’Oracle. Une estimation corroborée par les premiers projets menés par Insight chez ses clients.