L’essor très important de l’e-signature

On constate de plus une nette accélération du déploiement des solutions d’e-signature depuis la crise sanitaire : 4 entreprises sur 10 citent en effet cette dernière comme un « élément décisif » pour l’adoption d’une telle solution. Les cadres dirigeants sont les premiers concernés par cette évolution, puisque ceux-ci sont aujourd’hui 7 sur 10 à utiliser l’e-signature, contre 5 sur 10 en 2020. De plus en plus, cette signature remplace la signature papier, sur laquelle elle a pris progressivement l’avantage au fil des années : les sondés sont à la fois de moins en moins nombreux à utiliser cette signature traditionnelle (83 %, contre 92 % en 2020) et de moins en moins satisfaits de ses bénéfices ; 41 % la jugent désormais moins pratique que l’électronique, contre 30 % auparavant.

Cette adoption de plus en plus massive de l’e-signature est avant tout le reflet du vaste champ des possibles qu’elle ouvre : 57 % des sondés y ont recours pour les validations de documents en interne, 65 % pour les documents d’administration publique, et 68 % pour les contrats de fournisseurs ou prestataires – et cette liste n’est pas exhaustive… Pour justement tirer parti de toutes ces potentialités, plusieurs solutions d’e-signature sont amenées à cohabiter pour 26
% des sondés. Preuve de l’attrait qu’elle représente pour les entreprises, une majorité (53 %) de sondés n’ayant pas encore déployé des outils d’e-signature se déclarent intéressée par celle-ci.

De nombreux usages qui émergent

Si une telle proportion d’entreprises entrevoit aujourd’hui l’intérêt de la signature électronique, c’est avant tout car celle-ci leur permet de s’améliorer sur trois piliers : la simplicité, la productivité, la conformité. En effet, près de 9 sondés sur 10 cherchent un outil pratique pour simplifier ces processus internes, ceux-ci impactant directement la productivité des salariés. Du côté de la sécurisation des données également, pour les sondés, les résultats sont largement à la hauteur des attentes : 39 % d’entre eux attendaient de la solution adoptée qu’elle sécurise leurs données, et 45 % d’entre eux se déclarent satisfaits de celle-ci.

Au sein même des entreprises, le nombre de département concernés par l’e-signature, puisque ceux-ci sont passés de 2,9 à 4,5 entre 2020 et 2024. Le département qui a connu l’augmentation la plus importante en matière d’utilisation de l’e-signature est celui des ressources humaines, puisque celui-ci est passé de 37 % à 64 %. Entre les secteurs public et privé, de nombreuses différences existent également ; 77 % des entités du secteur public avaient adopté un outil de signature électronique avant la crise sanitaire, alors que 60 % des entreprises privées les ont déployés pendant ou après cette crise. Ces observations sont parmi les nombreuses constatées au cours de l’enquête menée par Oodrive et Opinion Way.

Baromètre 2024 de la signature électronique - Oodrive