La notion de sauvegarde de données est souvent mal comprise, c’est ce qu’affirme Alexandra Lemarigny, Regional Sales Director Southern Europe chez Carbonite : « Nous avons le sentiment que nos données sont protégées lorsqu’elles sont sur le Cloud, pourtant ce n’est pas toujours le cas ».
Pour que les données soient correctement sauvegardées et sécurisées, il faut un système adapté à l’utilisation et à l’utilisateur. C’est le cas pour Microsoft 365 : ces applications utilisées depuis plusieurs années permettent aux utilisateurs de pouvoir collaborer à travers des outils qu’ils connaissent bien.
Le service de Microsoft, 365, est extrêmement populaire, en effet, des données de 2019 montrent que 1 collaborateur sur 5 utilise Microsoft 365.
« La clé du succès de Microsoft 365 est qu’elle ne change pas les habitudes des utilisateurs mais a simplement augmenté leur productivité », ajoute Alexandra Lemarigny.
Ces applications doivent donc impérativement être protégées pour sécuriser les données des entreprises car lors d’une attaque, c’est la productivité et le chiffre d’affaire qui sont directement impactés. Les PME sont les plus vulnérables à cet égard car elles ont tendance à moins mettre en place les moyens pour se protéger. En effet, 71% des attaques ciblent les PME et 58% d’entre elles ont subi au moins une attaque.
Comment comprendre les enjeux liés à la sauvegarde des données et quelles solutions existent pour travailler en toute sécurité ?
Les propriétés essentielles de la sauvegarde
Pour que la sauvegarde soit efficace, plusieurs éléments doivent entrer en ligne de compte.
Une sauvegarde automatique : si la sauvegarde doit se faire manuellement, les risques qu’elle ne soit pas effectuée par l’utilisateur sont très grands et donc les données sont davantage compromises.
Une sauvegarde externalisée : permet de sauvegarder les données même en cas d’attaque sur le site, en cas de ransomeware par exemple ou les cybers criminels utilisent le réseau pour corrompre les différentes machines.
Une sauvegarde immuable : sauvegarde qui ne peut pas être modifiée par un logiciel ou manuellement, à part en passant par l’outil pour la restaurer.
Une sauvegarde récupérable : pouvoir récupérer ses données de manière granulaire à un certain moment dans le temps.
La responsabilité partagée de la sauvegarde
Lorsqu’une entreprise utilise Microsoft 365, elle gagne en productivité puisqu’elle délègue le fonctionnement de l’application et des serveurs à Microsoft. Il est donc de la responsabilité de Microsoft de garantir la disponibilité du service en cas d’une défaillance ou d’une catastrophe, mais aussi des erreurs humaines ou administratives à court terme.
En revanche, les manipulations sur les données incombent à l’entreprise car Microsoft ne peut pas déterminer si l’action est accidentelle, malicieuse ou légitime. La responsabilité autour de la donnée est de la responsabilité du client, du DSI. Ces données doivent donc impérativement être sécurisées pour qu’elles soient récupérables car Microsoft ne sera pas responsable en cas de pertes éventuelles.
Les erreurs et les menaces qui pèsent sur les données
Il existe donc des erreurs humaines, des menaces extérieures et intérieures qui pèsent sur la sécurité des données de l’entreprise.
« Quels que soient les systèmes que l’on met en place pour sécuriser ses données, la question n’est plus si mais quand est-ce que l’on va subir une cyberattaque », explique Alexandra Lemarigny.
« C’est le cas pour le Smart Phishing, par exemple où l’utilisateur est redirigé vers une fausse page d’identification Microsoft, dans le cas où il n’y a pas de sauvegarde des données, il sera impossible de les récupérer ».
Cette technique échappe à la détection par ATP (Advanced Threat Detection) et peut toucher n’importe quel utilisateur Microsoft, même si l’entreprise a pris des mesures barrières. La sauvegarde est donc l’enjeu majeur de lutte contre les attaques informatiques puisque toutes les entreprises en feront l’expérience un jour ou l’autre.
Les solutions de sauvegarde Carbonite
Carbonite, une solution OpenText pour Microsoft 365 offre donc un résultat complètement adapté à Microsoft pour la sauvegarde de données qui comprend :
- Une protection complète de la suite Microsoft 365 qui récupère les données de l’ensemble des applications (Share Point, One Drive, Teams,etc.)
- Un contrôle administratif avancé, pour des sauvegardes automatisées et contrôlées par le service informatique vers un emplacement externalisé
- Une option de récupération flexible, avec des restaurations granulaires, non destructives, incrémentielles et inter-utilisateurs
- Une sécurité avancée qui aide à prévenir les formes courantes et quotidiennes de pertes de données
Le fonctionnement de la sauvegarde Carbonite, une solution OpenText
La première étape est de créer une connexion sécurisée en s’enregistrant en tant qu’application dans l’Active Directory Azure. Via cette création d’application, une relation de confiance est créée entre les deux services qui vont permettre à travers une connexion sécurisée et les API de pouvoir échanger (sauvegarder ou restaurer) les informations.
Carbonite Backup for Microsoft 365 propose également une méthode avancée appelée la Découverte Automatique. Cette découverte est basée sur des attributs qui appartiennent à Microsoft 365 ou à L’Active Directory pour choisir les utilisateurs que l’on souhaite sauvegarder.
Il existe aussi des configurations express qui permettent de sauvegarder automatiquement jusqu’à 4 fois par jour.
La restauration : l’élément clé de la sauvegarde
Le but de la sauvegarde est bien évidemment de pouvoir restaurer les données en cas de besoin des manières suivantes :
- Repousser la donnée dans son emplacement d’origine
- Repousser la donnée dans un emplacement différent
- L’exporter localement via une archive sécurisée par un mot de passe
Se protéger des cybers attaques est capital pour la santé de l’entreprise, à l’heure où elles sont généralisées, la sauvegarde des données reste le premier moyen de lutter efficacement contre des techniques malicieuses de plus en plus créatives et nombreuses.