Une obligation souvent méconnue… qui concerne l’ensemble du tissu de TPE / PME
Dès septembre 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA – du professionnel libéral à l’entreprise B2B, en passant par les artisans et prestataires – devront émettre et recevoir leurs factures par voie électronique via une plateforme dédiée. Pourtant, une part importante du tissu des TPE-PME reste mal informée. « Beaucoup utilisent encore des modèles Excel ou Word, envoyés en PDF par email », constate Nicolas Mellin.
Pour accompagner les PME dans cette transition, Sage propose une gamme de solutions ERP modernes, conçues pour faciliter la gestion de la facturation électronique et garantir la conformité réglementaire. En optant pour des solutions comme Sage Intacct ou Sage X3 – accessibles dans le cloud sur AWS – les PME bénéficient d’une intégration native à la facturation électronique, incluant la connexion automatique aux Plateformes de Dématérialisation Partenaires (PDP) imposées par la réforme. Cette intégration clé en main permet de simplifier la mise en conformité, en automatisant la gestion et l’envoi des factures électroniques dans un cadre sécurisé et conforme aux exigences légales. Mais les bénéfices ne s’arrêtent pas là.
Un potentiel de modernisation pour les PME, dans un cadre sécurisé
« La facturation électronique dépasse largement le cadre d’une simple obligation légale » rappelle Nicolas Mellin. « Elle engage une transformation profonde des pratiques, avec une traçabilité renforcée, une réduction significative des erreurs, la fin du papier… C’est un premier pas vers la digitalisation des entreprises. »
La transmission via des plateformes de dématérialisation partenaires apporte également de nouvelles garanties en matière de sécurité et d’interopérabilité. Ces plateformes, dont certaines sont hébergées en France, garantissent la souveraineté des données avec des infrastructures de pointe. AWS, partenaire technologique de Sage, dispose notamment de trois datacenters certifiés en France, associés à des services avancés de cybersécurité incluant protection contre les attaques DDoS, gestion fine des accès et chiffrement des données. Sage vient compléter ce dispositif par une gouvernance cybersécurité active, disponible 24/7, capable de détecter et corriger rapidement les vulnérabilités critiques.
« Mais surtout, la réforme ouvre la voie à une gestion comptable beaucoup plus fluide et automatisée, propice à la transformation numérique des PME », précise Nicolas Mellin. Encore faut-il que ces dernières disposent d’outils conçus pour en tirer pleinement parti…
Un passage au cloud indispensable et porteur d’innovation
Pour de nombreuses PME encore équipées de solutions comptables on premise, la migration vers un ERP cloud constitue un levier clé pour moderniser leur système d’information et faciliter l’intégration des exigences de la facturation électronique. Le cloud facilite l’accès flexible et sécurisé aux données, tout en réduisant les coûts et la complexité liés à la gestion d’infrastructures internes. C’est pourquoi Sage a choisi AWS afin d’offrir des outils cloud stables, évolutifs et sécurisés. « Ce partenariat assure non seulement une continuité de service optimale, mais ouvre aussi la porte à des innovations majeures, notamment en matière d’intelligence artificielle » poursuit Nicolas Mellin.
Portée par le cloud, la transition vers la facture électronique s’inscrit ainsi dans un mouvement plus large de digitalisation des processus comptables. Très concrètement, la volonté de normaliser les données constitue une condition préalable essentielle pour tirer parti des technologies d’IA et d’automatisation. En structurant et en fiabilisant les données comptables, elle facilite leur exploitation automatique.
Automatisation, comptabilité prédictive… une transformation qui dépasse largement la simple mise en conformité
On peut donc voir dans la réforme de la facturation électronique une évolution logique qui conduit progressivement la gestion comptable vers un recours accru aux outils d’automatisation et d’aide à la décision. Pour Nicolas Mellin, cette évolution s’est structurée en plusieurs étapes : « La première a permis de supprimer les tâches répétitives et chronophages de gestion comptable. Dans certaines entreprises, l’automatisation fait déjà gagner jusqu’à une demi-journée de travail par semaine »
La deuxième phase a marqué l’avènement de l’intelligence artificielle pour détecter en temps réel les erreurs et anomalies : « par exemple, lorsqu’une facture présente un montant inhabituel très supérieur à la moyenne, le logiciel alerte immédiatement le gestionnaire » – ce qui renforce par la même occasion la fiabilité des données.
Mais c’est la troisième phase qui constitue l’avancée la plus notable : la comptabilité prédictive. Jusqu’à présent, les PME s’appuyaient sur des données historiques souvent décalées dans le temps, issues de clôtures mensuelles ou de bilans annuels disponibles avec un délai important. Désormais, grâce à l’IA, les informations sont actualisées en quasi temps réel, ce qui change radicalement la manière de prendre des décisions : « En s’appuyant sur l’IA, les équipes peuvent anticiper, prévoir, et agir de manière proactive », souligne le directeur de l’innovation. Fini le temps des recherches fastidieuses dans des fichiers Excel : l’IA identifie automatiquement les clients à relancer, les impayés, ou encore les indicateurs financiers essentiels, et peut même générer des relances personnalisées par email.
Des outils d’IA intégrés et adaptés aux besoins des PME
Chez Sage, cette vision se concrétise avec des solutions comme Sage Copilot, un assistant de productivité dopé à l’intelligence artificielle. Différent des assistants généralistes, il est spécifiquement entraîné sur les usages comptables et financiers, pour fournir une aide contextuelle et précise à chaque étape. Grâce à sa propre IA Factory, Sage développe des modèles adaptés aux métiers et exploite la puissance du cloud AWS pour garantir performance, sécurité et confidentialité.
Sur le terrain, les gains sont bien réels. « Les PME utilisant Sage Active avec Sage Copilot rapportent avoir gagné entre 5 et 10 minutes par facture » précise Nicolas Mellin. « Sur le marché US, certaines structures exploitent la solution pour automatiser leur clôture comptable. Elles constatent une réduction du temps consacré à cette tâche comprise entre 50 et 70 %. » Autant de ressources libérées pour se concentrer sur l’analyse et la stratégie, plutôt que sur des tâches administratives sans valeur ajoutée.
La facturation électronique : un tremplin vers une gestion comptable plus intelligente
La facturation électronique ne doit donc pas être perçue comme une contrainte réglementaire, mais comme une opportunité unique d’entrer dans l’ère d’une gestion comptable plus fluide, et plus intelligente. « Avec Sage, hébergé sur AWS, cette modernisation est accessible, sécurisée et surtout durable » conclut Nicolas Mellin. « Elle prépare les PME à relever les défis d’un environnement économique de plus en plus changeant, où la capacité à prendre des décisions fondées sur des données fiables et actualisées fera toute la différence. »