Depuis la fin de la pandémie, l’entreprenariat connaît un essor sans précédent. En la matière, les chiffres sont explicites : entre 2009 et 2020, le nombre de travailleurs freelance a augmenté de 92 % en France et devrait même atteindre 1,5 million de personnes d’ici 2030[1]. Avec 29 % des travailleurs indépendants évoluant dans le secteur tech et IT, ce domaine est même le plus impacté par cet essor. Surtout, une écrasante majorité (96 %) d’indépendants sondés disent avoir choisi ce statut, quand il s’agit parfois d’une solution de repli.

De plus en plus de salariés songent donc à créer leur propre entreprise ou à travailler en freelance. Pourtant, la situation d’un auto-entrepreneur ne garantit pas la même stabilité que le salariat ; il peut être compliqué d’être bien rémunéré et ce manque de sécurité constitue pour beaucoup un vrai frein. 54 % des salariés interrogés sur le sujet déclarent par exemple que « le manque de couverture sociale » est l’une des raisons pour lesquelles ils n’ont pas (encore) sauté ce pas de l’entreprenariat.

Le portage salarial comme alternative

Face à ce manque de sécurité, le portage salarial constitue une alternative viable, qui associe la sécurité du salariat à la flexibilité du travail en indépendant – et demeure pourtant trop méconnue des entrepreneurs. Ainsi, seuls 6 % d’entre eux ont fait le choix du portage salarial, contre 18% pour le régime de la société et jusqu’à 76% pour la micro-entreprise. Ce type de rémunération est pourtant riche de nombreux avantages, et permet d’optimiser ses revenus lorsque l’on sait capitaliser sur ses bénéfices.

Le portage salarial pour les experts en informatiques se déroule selon plusieurs étapes. Tout d’abord, le freelance doit créer son entreprise individuelle et signer un contrat de prestation de services avec une société de portage salarial telle que Light Portage ; il est dès lors considéré comme salarié de cette société et peut ainsi facturer ses missions à ses clients de façon tout à fait sécurisée. C’est ensuite à la société de portage salarial de s’occuper de toutes les démarches administratives et comptables liées à cette activité : facturation, encaissement, cotisations sociales, notamment. Le travailleur indépendant touche ensuite un salaire net correspondant à son chiffre d’affaires, déduit des frais de gestion perçus par la société de portage salarial.

Bien calculer sa rémunération

La question de la rémunération est sensible pour de nombreux travailleurs indépendants, celle-ci étant là encore moins régulière et sécurisée que dans le salariat. C’est la raison pour laquelle des entreprises comme Light Portage fournissent des formules personnalisées, qui permettent aux travailleurs indépendants d’être facturés uniquement des services dont ils ont besoin. Le montant disponible pour ceux-ci comprend les frais professionnels restitués et les avantages de salaire net, après déduction des charges sociales et fiscales.

En effectuant des missions, le travailleur indépendant permet logiquement à l’entreprise de portage salarial d’accroître son chiffre d’affaires ; c’est en partant de ce dernier que seront calculés les revenus. Il est donc important de fixer un taux journalier moyen (ou TJM), c’est-à-dire le montant moyen facturé par jour de travail, lequel doit couvrir les frais et charges mensuelles du freelance. Si ce taux peut grandement varier d’un professionnel à l’autre, il était l’an dernier, en moyenne, de 492 € par jour dans le domaine de la tech. Des sites comme Light Portage permettent également de calculer ce TJM et de simuler ses revenus de manière précise.

Faire le choix du bon partenaire pour accéder à de nombreux services

Light Portage donne aussi accès à un réseau, à des aides administratives et de nombreux autres services, via la plateforme BizMe. Il s’agit de la première place de marché de freelancing pour les experts en informatique, quel que soit leur statut et leur activité. BizMe propose aux indépendants un espace d’entraide, d’interaction et de solidarité active. Tous les freelances qui y sont inscrits sont au même niveau, qu’ils soient en recherche de missions ou en quête d’experts ; leur espace personnel leur permet d’entrer en contact avec d’autres travailleurs indépendants, de centraliser tous leurs contrats d’apport d’affaire, et de signer ceux-ci numériquement.

C’est en contrepartie de l’ensemble de ces services que le travailleur indépendant verse une part de son chiffre d’affaires, généralement entre 5 et 15 %, à la société de portage. Le montant de ces frais dépendra de son chiffre d’affaires et de son ancienneté. D’autres sociétés proposent même des offres adaptables au travailleur ou des taux dégressifs. Il faut cependant rester vigilant face aux entreprises affichant des taux très bas ; celles-ci imposent parfois des prélèvement fiscaux et sociaux exorbitants. C’est pourquoi il est capital de choisir précautionneusement son partenaire de portage salarial.

Concernant ces charges, il faut donc bien avoir en tête que recourir au portage salarial confère le statut de salarié. Celui-ci garantit certes une protection similaire à celle des salariés, mais il est préférable de connaître le poids réel de ces charges pour éviter les mauvaises surprises. Les cotisations sociales représentent en effet une grande partie de la facturation – jusqu’à 50% de celle-ci. Il faut donc bien anticiper les charges, quelles qu’elles soient, pour s’assurer une situation financière stable sur le long terme.

Les frais de fonctionnement, incluant le matériel, les frais de mission, les déplacements et l'hébergement, sont des éléments importants à optimiser si l’on veut maximiser sa rentabilité. En présentant des justificatifs, les travailleurs indépendants peuvent déduire les frais de fonctionnement de leur chiffre d'affaires, réduisant ainsi leur base imposable et leurs charges sociales. Pour ce qui est des frais de missions, l’entreprise devra négocier avec le travailleur pour repérer ces frais et y fixer un prix, le salaire pouvant varier suivant l’ancienneté. Si jamais le client rencontre des difficultés de paiement, les taux fixés offrent une protection pour le salarié, et celui-ci perçoit quoiqu’il en soit ses revenus. Le travail en freelance, du fait de sa flexibilité, séduit de plus en plus de travailleurs. Dans ce nouvel environnement économique, maximiser sa rémunération revêt donc une importance cruciale pour les travailleurs indépendants ; avec le portage salarial, ils peuvent s’assurer une situation stable, tout en bénéficiant de l’autonomie d’un freelance.

[1] https://lesmakers.fr/statistique-freelance/