En optant pour le portage salarial, plus de 90.000 salariés en France ont décidé de ne pas transiger entre indépendance et sécurité de l’emploi. D’où vient le succès de ce statut ? Quels sont les éléments à prendre en compte avant de s’engager avec une société de portage salarial ? Obtenez un tour d’horizon des points à garder en tête pour adopter sereinement ce modèle et à accédez à plus d’informations grâce aux ressources, guides pratiques et conseils de CEGELEM.

Le portage salarial : un statut qui se porte bien 

Impliquant une société de portage salarial, un consultant porté et l’entreprise cliente pour laquelle la prestation du consultant est réalisée, cette relation dite « tripartite » favorise l’autonomie et l’indépendance. Le salarié porté est libre de choisir sa mission, sa durée et son prix, puis de l’exercer dans le contexte qu’il souhaite.

Parfaite alternative à la création d’entreprise, il s’agit d’un bon moyen de se tester, appréhender le marché, voir les bénéfices de son activité, être au cœur de ses missions (sans se préoccuper de l’administration, prise en charge par la société) tout en développant des compétences dans son domaine, sans prendre de risques.

Un accélérateur entrepreneurial, les risques en moins

Une société de portage salarial crédible, référencée et reconnue, vous servira de vitrine pour trouver des missions, clients et partenaires facilement. Elle vous offrira notamment des opportunités de rencontres variées (évènements, ateliers, formations...) mais également des formations afin de développer de nouvelles compétences et élargir vos champs de prospection.

Autre avantage qui fait souvent défaut à l’entrepreneur débutant, les salariés portés ne sont jamais seuls. Ils bénéficient de l’aide d’un responsable RH pour trouver réponses à leurs questions et être bien accompagnés dans leur parcours professionnel.

D’un point de vue contractuel, soulignons que le salarié porté garde son statut de salarié et toutes les modalités qui vont avec, c’est-à-dire un contrat de travail, une rémunération, des congés payés, des cotisations sociales, un compte d’activité, une assurance chômage, des arrêts maladies, une assurance de responsabilité civile professionnelle et une cotisation pour la retraite.

Bien choisir sa société de portage : quelques points clés

Le consultant doit faire preuve de vigilance dans le choix de la société de portage avec laquelle il va travailler. Optez pour une entreprise de portage assurant un suivi au plus proche de ses consultants, afin de profiter pleinement des conseils et du réseau professionnel tout en vous délestant des tâches quotidiennes administratives et comptables, notamment.

Soyez attentif au statut juridique du professionnel avec lequel vous envisager de collaborer. S’engager auprès d’une entreprise qui ne respecte pas ses obligations légales peut vous exposer à des risques financiers. Les articles L.1254-21 à L.1254-31 du code du travail disposent que les sociétés de portage doivent exercer à titre exclusif leur activité, ces dernières étant les seules habilitées à conclure des contrats de travail dans ce domaine. De plus, elles doivent à tout moment justifier d’une garantie financière assurant le paiement des salaires, des indemnités, des cotisations et des remboursements obligatoires. Vérifiez également la solidité de l’entreprise en question, son sérieux, sa pérennité et son chiffre d’affaires.

Enfin, quelques questions simples devraient vous permettre de cerner les bons partenaires : quelles sont les modalités de versement des salaires et de calcul des commissions ? Les prestations annexes offertes par la société de portage aux consultants sont-elles complètes et correspondent-elles réellement à vos attentes ?

Certaines sociétés assurent un véritable accompagnement englobant des formations, un appui à la négociation commerciale, et même des prestations de standard téléphonique ou de création de cartes de visite. Prêtez également attention aux frais de gestion. Une entreprise de portage compétitive telle que CEGELEM propose des frais de gestion plafonnés à 4% du chiffre d’affaires du salarié porté.