Cela signifie que chaque e-mail que vous envoyez via Gmail, chaque question que vous posez dans une recherche Google et chaque vidéo YouTube que vous regardez est déjà neutre en carbone. À l'avenir, nos services seront uniquement alimentés par une énergie sans carbone et ce, à toute heure de la journée.

Dans cette partie du monde, la Commission européenne s'est lancé un autre pari ambitieux avec le Pacte vert pour l'Europe, qui vise à en faire le premier continent neutre en carbone, à réduire les émissions, à encourager une croissance propre et à créer des emplois verts.

Nous saluons cette initiative. Depuis que nous avons construit notre tout premier centre de données à faible consommation énergétique en Belgique en 2007, nous avons multiplié les investissements permettant d'apporter notre soutien à l'Europe, qui fait figure de proue dans la lutte en faveur de l'énergie propre et du climat. Aujourd'hui, à l'occasion du festival GreenTech se déroulant à Berlin, le CEO de Google Sundar Pichai a révélé comment l'entreprise prévoit de soutenir le plan européen selon trois axes majeurs :

• Investir plusieurs milliards d'euros et créer des milliers d'emplois verts en Europe
• Aider les entreprises et partenaires européens à améliorer leur efficacité énergétique grâce à l'IA
• Stimuler l'innovation en ville et soutenir les organisations européennes à but non lucratif via un appel à projets Google.org Impact Challenge financé à hauteur de 10 millions d'euros

Nous allons également soutenir les politiques publiques qui renforcent l'action mondiale en faveur du climat dans le cadre de l'Accord de Paris, favoriser le développement de systèmes électriques sans carbone et faire en sorte que la transition vers une énergie propre offre des opportunités économiques à tout le monde. Nous savons en effet qu'une action politique publique est primordiale pour rendre les solutions sans carbone accessibles à tous et ainsi permettre à l'ensemble des communautés de prospérer de manière équitable.

Investir dans une infrastructure verte et créer des milliers d'emplois

D'ici 2025, nous prévoyons d'investir plus de deux milliards d'euros dans des projets de production énergétique sans carbone et d'infrastructure verte en Europe. Ainsi, nous participerons au développement de nouvelles technologies qui rendront l'énergie sans carbone plus largement accessible et moins chère, 24h/24 et 7j/7. Cela contribuera à la création de plus de 2 000 emplois dans ce secteur en Europe d'ici 2025.

Ces actions viennent s'ajouter aux autres investissements que nous avons faits en Europe. Entre 2007 et 2018, Google a investi environ sept milliards d'euros dans la construction de centres de données à faible consommation énergétique en Europe. Ceux-ci figurent parmi les plus économiques au monde. Ce faisant, Google a contribué à créer chaque année 9 600 emplois à temps plein en moyenne sur le vieux continent. L'année dernière, nous avons annoncé l'achat d'énergie provenant de 10 nouveaux projets d'infrastructure d'énergies renouvelables, qui représentent plus d'un milliard d'euros d'investissements en Belgique, au Danemark, en Suède et en Finlande. Ils ont également entraîné la création d'environ 1 000 emplois.

Dans la décennie à venir, nous allons investir dans le développement des compétences "vertes" en Europe. Nous nous associons par exemple à SolarPower Europe pour proposer des cours d'introduction aux emplois du secteur de l'industrie solaire. Ainsi, nous aidons l'entreprise à atteindre son objectif : créer plus d'un demi-million d'emplois liés à l'industrie solaire en Europe et couvrir 20 % des besoins en électricité via l'énergie solaire d'ici 2030.

Aider d'autres entreprises à améliorer leur efficacité énergétique grâce à l'IA

Nous nous engageons à développer des outils, à partager notre expertise et à investir dans des technologies qui favorisent la transition des entreprises vers un monde sans carbone. Nous allons tout mettre en œuvre pour aider nos partenaires à améliorer leur efficacité énergétique et à réduire le gaspillage.

Grâce au machine learning, nous avons réduit de 30 % la quantité d'énergie nécessaire au refroidissement de nos centres de données. Désormais, les bâtiments commerciaux et les installations industrielles du monde entier (comme les aéroports, les centres commerciaux ou d'autres centres de données) peuvent bénéficier de notre solution de technologie cloud éprouvée pour réduire leur impact carbone.

Le groupe français Carrefour a considérablement réduit son gaspillage alimentaire en utilisant l'IA de Google pour analyser de grands ensembles de données et prévoir la demande. E.ON, la compagnie d'électricité allemande, se sert des produits d'analyse de données Cloud pour aider les responsables énergie à prendre des décisions qui permettent de réduire les coûts et l'empreinte carbone.

Stimuler l'innovation, aider les villes et les autorités locales, et favoriser la reforestation

Les organisations à but non lucratif, les organisations de la société civile et les universités jouent également un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Nous avons constaté l'impact positif du financement d'initiatives innovantes : par exemple, le partenariat entre Carbon Tracker (basé au Royaume-Uni) et WattTime a permis de suivre les émissions en carbone mondiales via les images satellite.

Afin de soutenir encore davantage les précurseurs européens en termes d'écologie, nous lançons un nouveau Google.org Impact Challenge. Nous offrons 10 millions d'euros aux projets européens les plus prometteurs visant à améliorer l'accès aux énergies renouvelables ou leur utilisation, à favoriser la décarbonisation des transports, à améliorer la qualité de l'air, à protéger les ressources naturelles et planifier leur utilisation, ou encore à encourager l'économie et la conception circulaires. Les candidatures ouvrent aujourd'hui. Les lauréats de Google.org Impact Challenge recevront jusqu'à deux millions d'euros de financement. Dans certains cas, ils bénéficieront également d'un accompagnement Google.org Impact Challenge Accelerator. Ils seront sélectionnés par des experts indépendants comme le fondateur de Greentech Nico Rosberg, la scientifique Dr Maggie Aderin-Pocock, la directrice générale du Centre finlandais de l'environnement Lea Kauppi et l'ancien ministre de l'environnement irlandais John Gormley.

Nous avons également décidé d'aider 500 villes et autorités locales dans le monde à réduire leurs émissions de carbone d'une gigatonne (soit un milliard de tonnes) au total par an d'ici 2030, ce qui représente plus que les émissions d'un pays de la taille de l'Allemagne. Cela vient s'ajouter aux 2,7 millions d'euros que Google.org s'est engagé à verser l'année dernière afin d'aider les villes européennes à mettre en œuvre des plans d'action pour le climat. Grâce aux financements proposés par le fonds d'action ICLEI de Google.org, l'organisation à but non lucratif Centre for Sustainable Energy (Centre pour l'énergie renouvelable) de Birmingham a lancé un ensemble de données en Open Source à l'échelle de la ville entière, ainsi que des outils permettant de modéliser diverses options de décarbonisation pour les bâtiments de la ville et d'autres interventions.

Enfin, dans le cadre de nos efforts visant à supprimer le carbone de l'atmosphère, nous lançons un programme de reforestation basé sur une approche scientifique. Google.org s'engage à verser un million de dollars pour développer des outils qui amélioreront les chances de succès des projets de restauration de l'écosystème dans le monde, y compris dans le nord de l'Espagne.

Nous avons bon espoir que la décennie à venir sera déterminante pour le climat. Nous avons à cœur d'apporter notre soutien à l'ambitieux projet visant à faire de l'Europe le premier continent neutre en carbone, et de participer à la création d'un avenir sans carbone pour tous.