Seul 30% des banques suisses se refusent à outsourcer des parties de leur IT, selon une enquête menée par Active Sourcing auprès de 100 établissements à l'occasion du Finance Forum 2011. Leurs dépenses d'outsourcing les plus importantes concernent la maintenance applicative, l'opération des applications et du centre de données, et les services d'impression.

Réduction des risques, mais retard technologique Deux tiers des banques indiquent que la réduction des risques  - en particulier l'optimisation de la business continuity - est la première raison qui les incite à sous-traiter. Suivent la focalisation sur leur coeur de métier (58%), la capacité d'innovation (42%), et une solution à la pénurie de spécialistes (33%).
Mais l'oursourcing a aussi ses travers. La moitié des banques interrogées par Active Sourcing reprochent par exemple aux contrats de longue durée d'être un obstacle à l'introduction de nouvelles technologies.

Selon Active Sourcing, les banques suisses peinent d'autre part à obtenir les réductions de coût espérées. Pour preuve, 42% des établissements bancaires signalent ne pas avoir réduit la facture au moment de la signature d'un nouveau contrat.

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