Le SEPA rappelle de douloureux souvenirs. Rappelez-vous : l'An 2000, la bascule à l'Euro... Des projets lourds, à dates contraintes et sans vraie valeur ajoutée métier directe. A moins de deux mois de l'échéance, 97 % des prélèvements ne sont toujours pas en mode SEPA. Heureusement, il reste de bonnes nouvelles. Comme la possibilité pour un DSI expérimenté de créer une entreprise innovante. CIO.PDF 74, qui vient de paraître, revient sur ces deux défis pour les DSI : le passage au SEPA d'une part, avoir une seconde carrière d'autre part.

Le SEPA, pour commencer, n'est pas un projet anodin. Le 1er février 2014, les moyens de paiement dématérialisés seront unifiés au niveau européen. Beaucoup d'entreprises risquent de ne plus pouvoir traiter les virements et les prélèvements à cette date. Ces derniers semblent concentrer l'essentiel des problèmes.

Une nouvelle carrière pour DSI : créer une start-up

Une fois le SEPA implémenté, il reste au DSI à savoir diriger sa carrière et saisir les opportunités. Parmi ces opportunités, la possibilité de créer une start-up dans son domaine de prédilection est une possibilité à ne pas négliger. C'est celle que Bertrand Kientz, ancien DSI de JCDecaux, a saisi au vol en créant Conztanz, une entreprise spécialisée dans l'intégration des GDS (systèmes de réservation mutualisés) aux SI des compagnies aériennes et au développement d'outils innovants, comme des logiciels sur tablettes intégrés aux back-offices applicatifs des mêmes entreprises.

Un autre défi est, lui, mieux identifié depuis longtemps : le Big Data. Nos confrères américains de CIO.com ont enquêté sur le rôle du DSI à ce sujet. Et la conclusion est douloureuse : le DSI est en train de se faire voler la vedette sur un de ses sujets de prédilection.