Citrix accompagne la disponibilité de XenServer 4.1, d'un intéressant accord sur le stockage avec NetApp et d'un mode de facturation au système plutôt qu'au processeur. La version 4.1 de XenServer intègre une cinquantaine d'améliorations qui portent essentiellement sur les performances. On notera que, dans la version Platinium, promise pour ce mois-ci, XenServer intègrera Provisionning Server. D'après Guillaume Le Tyrant, directeur marketing produit chez Citrix France, Provisionning Server permet d'exécuter une "charge applicative" (qu'il s'agisse d'un couple natif OS-Application ou d'une ou plusieurs VM) à la demande. Cela permettrait ainsi, selon lui, de répondre aux besoins tant des adeptes de la virtualisation que de tous ceux qui utilisent encore des configurations physiques. "Ce qui est encore le cas le plus souvent". Citrix est aussi tout à la joie d'annoncer que la console de XenServer 4.1 intègre la gestion des API de Data OnTap de NetApp. Autrement dit, on peut lancer les outils de NetApp à partir de XenServer pour cloner une machine virtuelle ou pour réaliser un snapshot. Ces fonctionnalités semblent bien proches de celles dont on dispose avec SnapManager for Virtual Infrastructure, fruit d'un accord signé par NetApp et VMware. Citrix joue la tarification au serveur Enfin, Citrix joue l'effet d'annonce avec une tarification non plus au processeur, comme le font VMware et Microsoft, mais au serveur. Selon l'éditeur, cela dispenserait du casse-tête de gestion des licences et permettrait de réaliser des économies, la facture devenant indépendante du nombre de machines virtuelles créées. Les prix affichés par Citrix pour la version d'entrée de gamme de XenServer 4.1 commencent à 600$ par an et par serveur et à 900$ pour une licence perpétuelle. Toutefois, Citrix précise que ces tarifs s'appliquent uniquement pour les OS 64 bits installés sur des serveurs dotés de quatre processeurs au plus.