Greenpeace dévoile son nouveau classement annuel des entreprises électroniques éco-responsables, le Le Guide 2009 to greener electronics de Greenpeace guide to greener electronics. En tête, on retrouve l'immuable Nokia avec une note de 7,5 sur 10, suivi de près par Samsung avec 6,9 et Sony Ericsson avec 6,5. Le Finlandais doit son rang entre autres à sa campagne de récupération des mobiles usagés qui s'étend sur 84 pays, avec près de 5.000 points de collecte. Samsung et Sony Ericsson ont tous deux fait de nombreux efforts pour diminuer la présence de produits toxiques dans leurs produits. La dernière place du palmarès revient, encore et toujours, au fabricant de consoles Nintendo qui laisse les questionnaires de l'organisation écologiste désespérément sans réponse. Le Japonais qui n'obtient que 1,4 sur 10, est pointé du doigt en particulier à cause de ses émissions de gaz à effets de serre qui ne cessent d'augmenter. Apple, lui, a grimpé de la onzième à la neuvième place se plaçant juste sous la moyenne avec 4,9. La firme à la pomme qui s'affiche désormais comme une entreprise verte a surtout mis l'accent sur le retrait des substances dangereuses pour la santé. Il reste cependant plutôt médiocre dans la gestion de son énergie et de ses émissions de gaz à effet de serre. Greenpeace reconnait les efforts faits par HPpeint en lettres géantes « hazardous products » (produits dangereux) sur le toit du siège du géant californien, donnant ainsi un nouveau sens à ses initiales HP. Pour Iza Kruszewska, responsable de la campagne Greenpeace International's Toxics, les résultats globaux du classement sont désormais "encourageants". Elle considère néanmoins que "des géants de l'industrie comme Apple, Nokia et Microsoft doivent montrer la voie en terme de protection de l'environnement". Greenpeace publie ce Guide depuis août 2006 pour classer les plus grands fabricants d'électronique et d'informatique (18 en 2009) selon leur comportement vis à vis de l'environnement. Ce palmarès s'appuie sur trois grandes catégories de critères que les entreprises sont censées respecter : l' élimination des substances toxiques de leurs produits, la récupération et le recyclage de leurs machines en fin de vie, l'amélioration de leur politique d'entreprise et de leurs pratiques vis à vis du climat et de l'énergie. En 2009, Greenpeace a quelque peu renforcer sa grille de classement. Ainsi, le retrait des BFR et du plastique PVC sont réunis au sein d'un même critère mais de nouvelles substances toxiques à éliminer doivent être prises en compte (les phtalates, le beryllium et l'antimoine). Les constructeurs sont aussi notés sur l'utilisation de plastique recyclé dans leur gamme. Enfin, ils doivent afficher le décompte de leurs émissions de gaz à effet de serre et signaler leur niveau d'utilisation des énergies renouvelables.