Du point de vue de la société de l'information, l'élection de Barack Obama au poste de 44e président des Etats-Unis d'Amérique représente une certaine victoire. Le candidat démocrate est en effet crédité d'être un utilisateur patenté des moyens modernes de technologies de l'information et de la communication. On le dit inséparable de son Blackberry, à l'aise avec les ordinateurs, et son équipe a réussi à mobiliser des soutiens partout dans le pays grâce à Internet. Sans oublier que le patron de Google, Eric Schmidt, était un de ses conseillers économiques durant la campagne électorale. Le candidat Obama avait promis plus de moyens à la FTC pour lutter contre le spam et le phishing Son opinion sur le secteur des NTIC est quant à elle exposée dans la section Technology de son site BarackObama.com. Les trois points mis en avant concernent la neutralité d'Internet, l'accès des Américains au haut débit et la protection des entreprises et des chercheurs opérant sur ce secteur. Le prochain président des Etats-Unis (qui prendra ses fonctions en janvier) voudrait par ailleurs que les agences de régulation trouvent « des façons plus intelligentes, plus efficaces et plus imaginatives » d'utiliser les spectres de fréquences radio qu'elles gèrent, que l'agence de régulation du commerce (FTC, Federal trade commission) édicte des règles plus strictes en matière d'utilisation des données personnelles et combatte davantage le pollupostage (spam), le hameçonnage (phishing) et autres cybercrimes (ses moyens seraient alors réévalués). Barack Obama envisage aussi de supprimer les allègements fiscaux aux entreprises externalisant leurs emplois hors des Etats-Unis. Le nombre de ses partisans sur Facebook avoisine les deux millions et demi. Le site de campagne, myBarackObama.com, aurait de son côté attiré plus d'un million et demi d'inscrits, et suscité 600 M$ de dons.