<a href=" http://www.reseaux-telecoms.net/eurotmt/" target="_blank"> (Source EuroTMT)</a>Depuis trois semaines, Stéphane Richard a les pleins pouvoirs chez France Télécom. Et un agenda bien chargé d'ici à la fin du semestre. Outre les négociations sociales dans un environnement toujours difficile, il doit finaliser le nouveau projet d'entreprise. Sur ce dernier point l'incertitude demeure sur les intentions du nouveau directeur général. Depuis sa nomination à la tête des activités françaises à l'automne dernier, Stéphane Richard a, en effet, beaucoup parlé, mais s'est aussi beaucoup contredit.

Le grand projet mobilisateur, un temps évoqué par la direction, semble être passé à la trappe faute de moyens suite à la réaffirmation par le groupe de ses objectifs boursiers (un free cash-flow d'au moins 8 milliards d'euros par an et une rémunération des actionnaires représentant 45 % de ce cash-flow). Et puis, les simples règles de la concurrence limitent, de toute façon, la marge de manoeuvre de l'opérateur historique. Pour ces raisons, France Télécom ne pourrait pas, par exemple, décréter un grand plan fibre, comparable au plan de rattrapage de la téléphonie fixe dans les années 70.