La firme allemande Continental, qui fournit notamment des pneus, a présenté avec Cisco une étude de faisabilité pour un véhicule qui serait équipé d'une « technologie réseau plus sûre et homogène », aux Etats-Unis.

Un logiciel gèrera les commandes de réseau, des communications et de la mobilité, explique Continental. Les deux firmes assurent que la sécurité sera garantie. Selon le proof-of-concept, la voiture obtiendrait des informations sur le trafic en temps réel, ses occupants bénéficieraient sur des écrans de contenus issus d'un cloud. Elle pourrait aussi rouler sans conducteur, communiquer avec les autres véhicules ainsi qu'avec les infrastructures, tels les feux rouges, et serait connectée en 3G, 4G ou avec d'autres réseaux sans fil.

« Grâce à la collaboration avec Cisco, nous pouvons combiner leurs connaissances dans le domaine des logiciels et réseaux avec nos propres compétences, dans l'industrie automobile, des logiciels et l'intégration de système, afin de trouver des solutions pour la voiture connectée du futur », explique Ralf Lenninger, qui dirige le département Innovation et Stratégie dans la Division Interior chez Continental.

Google ne trouve pas de partenaires


De son côté, Google travaille aussi au développement de l'intelligence embarquée depuis de longs mois. Selon le journaliste Amir Efrati, qui tient un blog sur les nouvelles technologies, Continental serait également en contact avec la firme de Mountain View. Le géant du web veut construire une voiture qui se pilote automatiquement, mais essuie les refus des constructeurs automobile. Des essais ont déjà été menés avec différents modèles de voitures.

La firme réfléchit à proposer ses véhicules sans pilote comme taxi. Ces «taxis robots» pourraient fonctionner sur demande. Selon Google, un tel système a du potentiel: il réduirait les besoins en véhicule personnel et ferait diminuer les accidents.

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