La fonctionnalité Google traduction a rendu service à bon nombre d'hommes d'affaires en déplacement, expatriés et vacanciers peinant à se faire comprendre sur leur lieu de villégiature. Mais l'outil de traduction web et mobile dépend entièrement de la capacité de l'utilisateur à manier le clavier si bien que, sans possibilité de copier-coller un texte écrit, la traduction d'une langue dont les caractères lui sont étrangers demeure parfois problématique.

Pour y remédier, Google a déjà pensé à une fonctionnalité de saisie manuscrite. Lancée le 24 juillet, elle permet de "dessiner" des caractères en touchant l'écran ou à l'aide de la souris. Un bon début qui appelle l'étape suivante : la disparition totale du clavier.

Un système fiable hors pollution sonore

L'entreprise développe un outil de traduction vocale, le fameux projet Babelfish inspiré du poisson traducteur dans l'ouvrage Le guide du voyageur galactique de Douglas Adams. Dans une interview accordée au Times, Hugo Barra vice-président du management produit Android a déclaré que les prototypes actuels permettaient un résultat quasi-"fiable à 100%" : pour certaines des combinaisons de langues, en conditions de laboratoire (sans fond sonore et par le biais d'une connexion internet optimale), deux personnes parlant des langues totalement différentes peuvent communiquer via le système.

Dans la même veine, les chercheurs de Microsoft Asia ont présenté ce mois-ci un système associé au capteur Kinect, capable de traduire en simultanée une conversation en langage des signes ou de transcrire un texte écrit en langage des signes grâce à un avatar. Le potentiel des applications mobiles à reconnaissance vocale est donc bien loin d'être épuisé.