Après les résultats préliminaires de lundi, indiquant un chiffre d'affaires annuel de près de 100 Md$ et une marge brute dépassant les 42%, voici les chiffres détaillés des (bons) résultats d'IBM pour son 4e trimestre fiscal, donnés par Mark Loughridge, directeur financier d'IBM. Globalement, ce sont les divisions services et logiciels qui ont tiré le chiffre d'affaires de ce dernier trimestre. Les 'Global Technology Services' ont crû de 16% à 10 Md$, tandis que la branche 'Global Business Services' a grimpé de 17% à 4,9 Md$. Côté logiciels, le CA atteint 6,3 Md$, en hausse de 12%. Dans le détail, les revenus de la division Websphere (middleware) et de la division Rational (outils de développement) sont ceux qui affichent les plus fort taux de croissance, avec respectivement 23% et 22%. Viennent ensuite Tivoli (administration de systèmes) avec 19%, Information Management (bases de données, ETL...) avec 11% et Lotus (outils de collaboration) avec 7%. IBM voit les pays émergents comme un relais de croissance pour son offre matérielle Le matériel affiche de son côté des résultats moins enviables. La division 'Systems & Technology' enregistre une baisse de 4% par rapport au quatrième trimestre 2006, à 6,8 Md$. Les gammes de serveurs p et x ont pourtant progressé (respectivement de 9% et 6%), mais le chiffre d'affaires de la branche z (les mainframes) a chuté de 15%. IBM compte, pour enrayer cette baisse, sur deux facteurs. D'une part, le lancement en février prochain d'une nouvelle génération de mainframes, qui devrait se traduire par un rebond du CA au deuxième trimestre 2008. D'autre part, Mark Loughridge explique que la croissance de l'économie de certains pays émergents, comme la Malaisie et l'Equateur, provoque une « demande insatiable » de leur part pour les nouvelles technologies. Quant à la répartition géographique, le CA américain a grimpé seulement de 5% à 11,7 Md$, alors que la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a crû de 16% à 10,8 Md$ et la région Asie-Pacifique de 15% à 5,5 Md$. IBM estime que la faiblesse du dollar a compté pour une grande part dans la hausse de son chiffre d'affaires, les entreprises hors des Etats-Unis en profitant largement.