IBM France pourrait supprimer jusqu'à 1 400 emplois sur deux ans. Selon l'Unsa, premier syndicat de la filiale française, la direction présentera mercredi prochain, lors d'un comité central d'entreprise, un plan prévoyant la réduction de 1 200 à 1 400  emplois  directs sur le territoire.  « On perd environ 500 emplois naturels par an, par la voie de départs volontaires ou de plans seniors », a indiqué Pierry Poquet, délégué central à l'Unsa. « En supprimant des postes, IBM,  qui a pourtant publié des résultats record, pourra  augmenter sa marge et faire passer de 11  à 20 dollars ses dividendes par action en 2015 », assure ce dernier.   

D'après le syndicaliste,  le plan  concernera l'ensemble des sites du groupe en France et s'effectuera via des départs volontaires et la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC).  Pour lui, des réductions sont à prévoir dans les services et la maintenance.  Les suppressions seront réparties sur 2013 et 2014.  On ignore encore quelles seront les mesures d'accompagnement. La direction du groupe n'a pas pu être jointe pour pouvoir commenter informations.

IBM compte plus de 9 700 salariés en France, contre 26 000 il y a 15 ans, selon Pierry Poquet.